Santé animale Canada : un nouveau verrou de sûreté sur la porte avant
Une menace plane sur notre industrie d’élevage des animaux – de la ferme au transformateur au prêteur – face à laquelle les perturbations produites par la météo, les marchés et les régimes alimentaires pourraient sembler modestes. Cette menace provient de maladies animales exotiques qui ferment les frontières et, plus important encore, du système inerte et fragmenté du Canada pour les prévenir, s’y préparer, intervenir et s’en rétablir.
Au cours des 30 dernières années, nous avons survécu à beaucoup plus que quelques situations de crise et « d’incidents évités de justesse » chez de nombreuses espèces, y compris l’espèce humaine menacée par une maladie d’origine animale.
En réponse aux menaces croissantes, nous n’avons pas été à court de stratégies, de coalitions, de réseaux d’information, de programmes et d’outils.
Mais pour une chaîne d’approvisionnement dépendant largement de l’exportation qui stimule la moitié de tous les revenus agricoles et fournit 2 000 000 emplois au Canada, ce n’est pas tout à fait suffisant.
C’est pourquoi, en novembre 2018, 14 dirigeants des associations nationales des producteurs de bétail, de produits laitiers et de volaille ainsi que les chefs de la direction des principaux transformateurs de viande et de produits laitiers ont écrit une lettre aux ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux avec cette affirmation audacieuse : « En qualité de leaders de l’industrie, nous croyons qu’un meilleur avenir repose sur un nouveau modèle de gouvernance national qui… rassemblera l’industrie ainsi que les gouvernements fédéral et provinciaux dans un partenariat de prise de décision et de partage de ressources et qui sera décrit théoriquement par l’appellation “Santé animale Canada.” »
Depuis, un groupe de travail s’est voué à l’élaboration d’un nouveau modèle pour les décisions ministérielles et de l’industrie au cours de l’été 2020.
Nous vivons dans un pays vaste, diversifié et complexe. Les résultats de l’élection fédérale nous le rappellent. Mais les pathogènes, virus, prions et parasites ne s’en font pas trop, ni nos partenaires commerciaux, si le pire venait à arriver. Avec la peste porcine africaine qui frappe à notre porte, nous avons besoin d’un nouveau verrou de sûreté. Santé animale Canada est l’occasion que nous devons saisir en 2020.
— Rory McAlpine, vice-président principal, Relations avec le gouvernement et l’industrie, Les Aliments Maple Leaf inc.
— Dr Bruce Archibald, président d’Archibald Innovations inc. et ancien président de l’Agence canadienne d’inspection des aliments et sous-ministre, ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario
— Dr Allan Preston, ancien vétérinaire en chef et sous-ministre adjoint, Manitoba
Agriculture
Pour lire la version intégrale de cette lettre, visiter laterre.ca.
APPEL AUX LECTEURS
Un sujet vous interpelle?
La Terre veut vous lire et connaître votre opinion.
Réagissez sur : @laterreca / tcn@laterre.ca
555, boul. Roland-Therrien, bureau 100 Longueuil (Québec) J4H 3Y9
1 877 679-7809