… et d’autres qui sont susceptibles de faire couler l’entreprise
« Je connais connai des producteurs qui seront obligés de vend vendre dans les prochaines années, car ils ont fait des investissements improductifs. Ils n’avaien n’avaient pas réellement les moyens de se les payer. E Et puis, ils manquent d’efficacité », dépeint Cla Claude St-Louis, comptable spécialisé en agricultu agriculture. Plusieurs décisions d’investissement sont p prises sous l’effet de l’émotion et non de la raison raison, estime-t-il. « Il y en a encore qui vont se bâti bâtir avec l’objectif d’être le plus gros du rang. »
Il donne a aussi l’exemple de producteurs qui emprunten empruntent pour acheter des terres à 15 000 ou 20 000 $ l’ac l’acre. À son avis, ça peut être une décision non re rentable, selon les régions, et ça rend l’entreprise vulnérable. « Les liquidités baissent et, si l’entre l’entreprise connaît une mauvaise récolte, elle ll n’a ’ plus l de marge de manoeuvre », expliquet-il. Les gros investissements peu judicieux viennent également hypothéquer la relève, qui pourra difficilement acheter l’entreprise ou la rentabiliser.
Calculer avant d’investir
La conseillère en gestion Marie-Claude Bourgault assure qu’il faut sortir sa calculatrice avant de se lancer dans de grands investissements comme une moissonneuse-batteuse neuve, un nouveau bâtiment, une terre ou des robots de traite. « Une vache, ça rapporte en moyenne 3 100 $ par année avant de déduire le coût du quota et du bâtiment. Une personne qui est déjà endettée, qui construit un bâtiment neuf à 20 000 $ ou plus par vache – comme c’est parfois le cas – risque de ne jamais atteindre la rentabilité. Son projet lui coûtera plus cher que ce qu’il rapportera », détaille-t-elle.
La période de remboursement doit aussi être ajustée en fonction de la durée de l’équipement. « Si tu achètes des robots de traite qui ont en moyenne 16 ans de durée de vie et que tu les finances sur 25 ans, au début tout sera beau, mais dans 20 ans, ça ne fonctionnera plus. Je le dis souvent : un investissement est vraiment payant quand tu as fini de le payer et que tu l’utilises encore », indique Mme Bourgault.