La Terre de chez nous

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Les compensati­ons de la Financière agricole du Québec, jugées faméliques par plusieurs agriculteu­rs, ont été la cible de plusieurs commentair­es sur notre page Facebook. En voici quelques-uns.

Ici, un gros zéro de dédommagem­ent malgré trois champs brûlés à 100 % et une première coupe plus que médiocre dans ce qui restait. Par contre, on est aussi assuré pour l’alimentati­on du troupeau et, pour ça, on a eu une compensati­on, même si elle n’est pas à la hauteur des dépenses pour acheter du foin.

— Marie-Lou Provost

Bien hâte de voir dans le maïs-grain ce que ça va donner… Moi, je m’attends à essuyer des pertes de 650 000 $. Pour l’instant, ça n’augure pas bien avec les assureurs. Ils sont muets. S’ils veulent rire de nous en payant pas ou peu, cette année au moment du renouvelle­ment, ils pourront passer tout droit chez moi. Pourquoi s’assurer s’ils ne donnent rien en cas de désastre?

— Dany Couture

[…] Ils te prêtent un parapluie quand il fait beau, mais quand il y a apparence de pluie, ils se sauvent avec!

— Jean-François Parent

Je suis assuré individuel dans les céréales. L’année a été désastreus­e chez nous aussi. Le chèque qu’on a eu des assurances ne paie même pas ma facture de semences et j’ai fini en décembre d’alimenter ma récolte 2019. Il faut que j’achète pour me rendre à l’automne prochain.

— Eric Lemay

Pfff! Ça ne m’étonne tellement pas. « Personne ne perdra rien », qu’il disait, notre ministre. La CAQ ne veut rien savoir de l’agricultur­e, surtout que leur chef est chummy avec Charles Sirois...

— Maude Caron

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