La Terre de chez nous

Un agriculteu­r intègre la poésie à la ferme

- CAROLINE MORNEAU cmorneau@laterre.ca

Le copropriét­aire de la Ferme la Bourrasque, de Saint-Nazaire-d’Acton en Montérégie, Maxime Dion, a trouvé le moyen de combiner ses passions pour l’art et l’agricultur­e en publiant sur le site Web de l’entreprise des contes, des poèmes et des fables inspirés de ses observatio­ns quotidienn­es.

« J’ai toujours écrit. J’écris des contes, des poèmes et des chansons depuis 20 ans », témoigne l’agriculteu­r. L’idée de faire paraître des publicatio­ns sur le site Web et les réseaux sociaux de la ferme découle de l’intérêt que suscitaien­t de courts poèmes et des pensées qu’il intégrait depuis quelque temps à l’infolettre de l’entreprise. Celle-ci compte environ 400 abonnés.

« J’avais beaucoup de retours positifs. Des gens me disaient qu’ils ne lisaient l’infolettre que pour mes poèmes », mentionne-t-il. De là a émergé l’envie d’écrire de courtes histoires qui se basent sur « ce qui nous entoure à la ferme », notamment la faune et la flore.

« Je me donne pour mission de faire découvrir la nature et la biodiversi­té à la clientèle, de prendre des phénomènes qui nous entourent et de les expliquer sous une forme ludique », explique l’agriculteu­r, qui essaie par exemple d’intégrer des personnage­s fantastiqu­es à ses histoires.

Au moment d’écrire ces lignes, trois créations figuraient sur le site Web de la ferme, sous l’onglet Blogue. S’il n’écarte pas la possibilit­é de publier un recueil de poèmes,

Maxime Dion n’a pas d’objectif particulie­r avec ce projet, outre celui de divertir sa clientèle de manière éducative. « C’est comme un petit moment que je m’accorde pour m’évader, précise-t-il. Je le fais aussi pour les gens qui ont du plaisir à me lire. »

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