Un plan de formation pour la main-d’oeuvre locale
Le comité sectoriel de main-d’oeuvre de la production agricole Agricarrières a déjà établi un plan de formation à l’intention des travailleurs locaux qui voudront aider les producteurs maraîchers en manque d’huile à bras cet été.
Les candidats qui se seront manifestés pour travailler dans les champs, après la grande campagne de recrutement qui sera lancée au cours des prochaines semaines, devront d’abord visionner des capsules vidéo en ligne qui expliquent les techniques et les manoeuvre de base à connaître. Ces capsules sont déjà prêtes. Puis, les travailleurs seront jumelés à une ressource à la ferme qui leur enseignera, sur le terrain, les tâches à accomplir.
Une brigade terrain?
« Ça peut être le propriétaire de la ferme ou un gestionnaire, par exemple. On explore aussi avec l’UPA la possibilité que des ressources externes forment une brigade terrain pour appuyer les agriculteurs qui intègrent de la main-d’oeuvre locale », détaille la directrice générale d’Agricarrières, Geneviève Lemonde.
Des détails à ficeler
Au moment de l’entrevue, Mme Lemonde n’était pas en mesure de préciser à quel moment les agriculteurs pourront accueillir leurs premiers travailleurs issus de la campagne de recrutement local.
« Avant de lancer la campagne, on attend que des détails soient ficelés, notamment au chapitre des incitatifs financiers à proposer aux Québécois. Des discussions avec les gouvernements sont en cours. On veut s’assurer du sérieux des candidatures », explique Mme Lemonde, ajoutant qu’il reste de la neige dans plusieurs régions de la province. « Certains ont besoin de travailleurs dès la fin avril pour planter, mais plusieurs producteurs n’ont pas besoin de main-d’oeuvre tout de suite. Ça nous laisse le temps de faire les choses correctement. »