L’effet de la pandémie sur la production de pommes de terre
Si l’année 2020 est une année charnière vers le changement de certaines de nos habitudes, elle est également l’année-test de l’esprit collectif des Producteurs de pommes de terre du Québec. La pandémie de la COVID-19 dans laquelle l’humanité est plongée amène non seulement un chambardement dans nos vies, mais également dans les marchés mondiaux.
Il est donc facile que nos pensées fusent de toute part : vers notre secteur qui est confronté à plusieurs enjeux comme l’environnement et la salubrité des aliments, mais plus que tout, ces jours-ci, vers la mise en marché.
Pour les producteurs de pommes de terre du Québec, il s’agit d’une migration du marché de la transformation « Prépelage » vers celui de la « Table » (état frais). Les activités du secteur des hôtels, restaurants et institutions étant partiellement arrêtées, c’est l’équivalent de toute une catégorie de producteurs « Prépelage » qui demeurent avec leurs inventaires; que la « Table » tente de liquider sur ses propres marchés.
Mais, dans tout ce chaos, une pensée nous unit tous, soit la joie de constater que notre premier ministre, François Legault, reconnaît que les PME du secteur agricole sont essentielles à l’économie du Québec et donc au bien-être des Québécois.
Son côté rassembleur, sa capacité à faire fi des confrontations et l’expérience de son équipe sont sources de motivation pour nous, les « professionnels du bonheur », avec nos pommes de terre réconfortantes, disponibles jour après jour sur la table des citoyens, politiciens et confrères du Québec.
Nous sommes fiers d’être qualifiés de « service essentiel » et travaillons en ce moment et pour longtemps à la vitalité des régions.
Grâce aux appuis moraux et financiers, nous traversons cette crise ensemble et ne lâchons pas la patate pour demeurer solides pour nourrir le Québec.