Bientôt une 11e génération de Ouellet à la Ferme Hoelet
Une 11e génération de Ouellet pointe à l’horizon à la ferme laitière Hoelet, de La Pocatière, l’une des plus anciennes fermes familiales au Québec. « Notre ancêtre s’est installé sur nos terres à son arrivée de la France, à l’époque de la NouvelleFrance », souligne l’un des propriétaires actuels de l’entreprise, Germain Ouellet, dont le fils William se prépare à prendre le flambeau .
LA POCATIÈRE – Âgé de 22 ans, William Ouellet travaille à temps plein dans l’entreprise depuis trois ans. Il a obtenu un diplôme d’études professionnelles en production animale à La Pocatière. Le représentant de la 11e génération commencera bientôt à acquérir graduellement les parts de son oncle Denis, actuellement actionnaire à 50 % avec Germain. « Ensuite, ce sera à mon tour de me retirer », indique Germain, un grand passionné d’animaux.
Denis et Germain Ouellet ont pris la relève de leur père Roger en 1987. « C’est l’amour de la terre et des animaux qui nous a motivés. On voulait aussi continuer la tradition familiale. Maintenant, la pression se retrouve sur mon fils », blague Germain.
Les deux frères se complètent bien. « Denis s’occupe surtout de la gestion des champs et de la machinerie et moi de celle du troupeau », signale le producteur laitier.
La Ferme Hoelet possède un troupeau Holstein pur sang de 180 têtes. Elle exploite un quota laitier de 105 kg de matières grasses par jour. L’entreprise compte sur un employé de longue date, Noël Déry, qui travaille à la ferme depuis 22 ans. « Nous embauchons aussi un travailleur du Guatemala et nous en logeons d’autres pour des entreprises du coin dans une maison que nous avons récemment acquise avec une terre », explique Germain.
Expansion pour la relève
En 2009, lorsqu’ils ont constaté un intérêt de la part de William, Denis et Germain ont décidé d’investir pour améliorer l’entreprise et prendre de l’expansion. « Nous avons doublé notre quota, construit des bâtiments neufs, dont une nouvelle vacherie et nous avons acheté des terres pour être autosuffisants en fourrage. Plus récemment, nous avons acheté une terre où nous avons aménagé une étable en stabulation libre pour nos sujets de remplacement », raconte le père de William.