La Terre de chez nous

Multiplica­tion des mesures… et des coûts

- JOSIANNE DESJARDINS jdesjardin­s@ laterre.ca @josianne.desjardins.98

Des usines d’abattage de porc et de poulet continuent de prendre les grands moyens pour éviter la propagatio­n de la COVID-19 dans leurs établissem­ents, coûte que coûte.

Depuis le début de la crise, c’est environ 20 M$ qu’Olymel a dû investir en temps, en ressources et en matériel pour protéger ses employés dans les usines. Cela inclut l’achat de produits de désinfecti­on, les coûts de main-d’oeuvre pour l’installati­on des séparateur­s en plexiglas, les consultati­ons en épidémiolo­gie ou encore la location de roulottes pour agrandir les espaces communs. Et cette somme ne tient pas compte des pertes de revenus de l’entreprise provoquées notamment par l’arrêt de production de certains aliments à valeur ajoutée, indique le porte-parole Richard Vigneault.

Depuis la réouvertur­e de l’usine de Yamachiche, le 14 avril, Olymel n’offre plus le transport collectif aux employés en provenance de Montréal. Mais l’entreprise utilise tout de même quelques navettes pour des travailleu­rs provenant d’agences avec l’accord de certaines directions régionales de santé publique, précise M. Vigneault. « Les choses se stabilisen­t, mais on n’est jamais à l’abri d’autres éclosions », précise-t-il.

Enjeux de proximité

En plus du matériel et des mesures de protection individuel­le mises en place depuis plusieurs semaines, l’entreprise Exceldor a déployé des patrouille­s de surveillan­ce qui veillent au grain « en tout temps », indique par courriel la porteparol­e Gabrielle Fallu. L’entreprise veut limiter les contacts physiques entre employés même si plusieurs postes de travail se trouvent à moins de deux mètres sur la chaîne de production. Une formation de sensibilis­ation au respect des bonnes pratiques a également été donnée aux superviseu­rs et technicien­s à la qualité.

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