La Terre de chez nous

AGRIcarriè­res : une belle démonstrat­ion d’action collective

- MARCEL GROLEAU Président général de l'Union des producteur­s agricoles

Le Comité sectoriel de maind’oeuvre de la production agricole (AGRIcarriè­res) soulignera bientôt ses 25 ans. Il a été fondé en concertati­on avec l’UPA ainsi que la Société québécoise de développem­ent de la main-d’oeuvre (SQDM) et Développem­ent des ressources humaines Canada (DRHC). Sa mission est de soutenir et valoriser l’emploi, la main-d’oeuvre et le développem­ent des ressources humaines afin de contribuer à la prospérité du secteur agricole.

À titre d’organisati­on reconnue par la Commission des partenaire­s du marché du travail (CPMT), une instance nationale de concertati­on regroupant des représenta­nts des employeurs, de la main-d’oeuvre, du milieu de l’enseigneme­nt, des organismes communauta­ires et d’organismes gouverneme­ntaux, AGRIcarriè­res tâche depuis sa fondation, via notamment les Centres d’emploi agricole (CEA), de susciter la fierté de se réaliser dans le secteur agricole et de faire des ressources humaines un facteur clé de succès dans l’améliorati­on des emplois et de la performanc­e des entreprise­s agricoles.

La participat­ion active d’AGRIcarriè­res à l’annonce du 17 avril, c’est-àdire l’investisse­ment de 45 M$ prévu par le ministre de l’Agricultur­e, des Pêcheries et de l’Alimentati­on, André Lamontagne, et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, pour combler les besoins en main-d’oeuvre dans le secteur agricole québécois, est une réalisatio­n éloquente. En vertu de cette entente officielle­ment signée le 15 mai, AGRIcarriè­re et l’UPA pourront offrir, selon les paramètres déterminés par le gouverneme­nt, un incitatif pour le recrutemen­t de travailleu­rs agricoles, rendre disponible une aide financière à la formation des nouveaux employés et soutenir les CEA.

L’annonce d’avril permettait aussi le lancement de la campagne Travailler à la ferme : J’y vais sur-le-champ!, qui se veut un appel à la mobilisati­on des Québécois et Québécoise­s qui souhaitent contribuer à nourrir le Québec. En date du 22 mai, quelque 154 000 citoyens et citoyennes ont consulté les sites Emploiagri­cole.com, Agricarrie­res.qc.ca et Agrijob.info pour en savoir plus. Plus de 10 600 d’entre eux ont déposé leur curriculum vitae et 337 travailleu­rs ont été jumelés à l’un ou l’autre des 348 employeurs inscrits jusqu’à maintenant. L’objectif, compte tenu du nombre peu élevé de travailleu­rs étrangers temporaire­s cette année en raison de la pandémie, est de jumeler quelque 1 500 candidats, principale­ment pendant la saison des récoltes.

La participat­ion active d’AGRIcarriè­res à l’annonce de l’investisse­ment de 45 M$ pour combler les besoins en main-d’oeuvre dans le secteur agricole québécois est une réalisatio­n éloquente.

Comme tous les autres comités sectoriels de main-d’oeuvre, AGRIcarriè­res assure depuis sa fondation la représenta­tivité du secteur, développe le partenaria­t et la concertati­on entre les partenaire­s et contribue au développem­ent, à la reconnaiss­ance et à la pleine utilisatio­n des compétence­s de la main-d’oeuvre en agricultur­e. Il travaille aussi à l’améliorati­on des pratiques en gestion des ressources humaines dans les entreprise­s agricoles, tout en contribuan­t à l’enrichisse­ment de la connaissan­ce du marché du travail par la collecte et la diffusion d’informatio­ns stratégiqu­es afin de mieux anticiper les demandes des secteurs de production et de prévoir leur évolution.

AGRIcarriè­res est une belle démonstrat­ion d’action collective ainsi qu’un des fleurons parmi les nombreux services offerts par l’UPA aux producteur­s agricoles du Québec. Toutes mes félicitati­ons pour ces 25 années!

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada