L’industrie agrotouristique presse Québec de déconfiner d’autres activités
Après avoir obtenu l’autorisation de reprendre l’autocueillette pour ses membres, l’Association de l’agrotourisme et du tourisme gourmand (AATG) demande à Québec de donner rapidement le feu vert à d’autres activités extérieures tout en soutenant financièrement l’industrie.
« L’industrie attend avec impatience les prochaines étapes évoquées par la ministre [du Tourisme Caroline Proulx], soit le calendrier de la deuxième phase de déconfinement et le plan de soutien financier de l’industrie », affirme la directrice générale de l’AATG, Odette Chaput.
Contactée par La Terre, cette dernière estime qu’il n’est pas normal que les gens puissent parcourir les parcs nationaux, mais n’aient pas encore le droit d’utiliser les sentiers de découverte sur les terres des producteurs agricoles. Elle juge incohérent que les tables de piquenique ne puissent servir sur les sites agrotouristiques, alors qu’il est permis de s’y retrouver dans les parcs municipaux.
« Nos demandes, c’est beaucoup pour les activités extérieures et il n’y a rien de super complexe. On veut aussi que les producteurs puissent recevoir d’une façon plus officielle les visiteurs, notamment avec les dégustations », soutient Mme Chaput.
Le Québec compte plus de 1500 producteurs et artisanstransformateurs qui oeuvrent en agrotourisme et en tourisme gourmand. Ce secteur attire plus de 25 millions de visiteurs et génère des retombées économiques de 187 M$, rappelle l’AATG.