Deux ou trois récoltes par jour
Le producteur Louis-Marie Jutras, de Sainte-Brigitte-des-Saults dans le Centre-du-Québec, raconte avoir dû récolter deux fois par jour, « des fois trois », dans ses champs, parce que les asperges poussaient « trop vite ». « Deux canicules à ce temps-ci de l’année, c’est exceptionnel. Les asperges poussaient parfois de 15 cm en une journée », raconte celui qui a embauché 16 étudiants en renfort, pour compenser le manque de TET. « Notre rendement a été le même que les autres années parce qu’on avait des travailleurs locaux, mais je ne dirais pas que notre situation reflète la réalité de tous les producteurs. On a été chanceux. »