L’unité de sauvetage agricole a été oubliée
Le hasard a voulu que le terrible accident de tracteur se produise dans la seule municipalité du Québec à posséder une unité de sauvetage spécialisée en milieu agricole. Sauf que cette dernière n’a pas été appelée pour intervenir sur les lieux le soir du 1er juillet. Une vérification faite par La Terre a permis de découvrir que la centrale d’appels 9-1-1 n’était pas au fait de cette expertise du service des incendies de Notre-Dame-de-Stanbridge.
« On a tous les équipements, les défibrillateurs, les cours de premiers soins de base », précise le chef du service de sécurité incendie, Réjean Lemaire. Mais la Centrale des appels d’urgence Chaudière-Appalaches (CAUCA), qui est l’organisme chapeautant la centrale d’appels 9-1-1 dans plus de 500 municipalités au Québec, croyait que le service ne pouvait intervenir que lorsque des pinces de désincarcération sont nécessaires, indique M. Lemaire.
Le chef du service assure que le conseil municipal va communiquer, au cours des prochains jours, toute l’information afin que l’unité puisse remplir sa mission.
Faute de ressources, les pompiers de Notre-Dame-de-Stanbridge n’agissent pas à titre de premiers répondants sur leur territoire, mais ils peuvent prêter main-forte lors de tout accident agricole. Depuis sa création en 2017, l’unité n’est pas encore intervenue sur le terrain.
Le maire de la municipalité, Daniel Tétreault, affirme par ailleurs qu’une rencontre devrait avoir lieu entre la municipalité et la Sûreté du Québec pour discuter de leur collaboration.