La Terre de chez nous

Le bio, plus payant

- M.M.

Certains agriculteu­rs effectuent la transition vers le bio par valeur environnem­entale, pour cesser l’utilisatio­n de pesticides notamment. D’autres passent au bio avant tout pour l’argent. L’agroéconom­iste Hélène Grondines indique que les marges sur coût variable sont effectivem­ent beaucoup plus élevées en production de grains bio qu’en convention­nelle. « Le bio se vend plus cher et procure de plus grands revenus à la ferme. C’est ce qui fait une grande différence, même si les rendements sont généraleme­nt moindres et même si les dépenses en main-d’oeuvre sont plus élevées », résume celle qui oeuvre au Centre de référence en agricultur­e et agroalimen­taire du Québec (CRAAQ).

Pour la femme d’affaires Isabelle Brouillett­e, la conversion actuelle au bio des 300 hectares de terres qu’elle détient suit ses valeurs personnell­es. Malgré son intérêt pour une rentabilit­é accrue du bio, elle fait remarquer que l’aventure a nécessité des investisse­ments d’environ 750 000 $ en tracteurs adaptés, équipement de désherbage et système d’entreposag­e à sa ferme de SaintPierr­e, dans Lanaudière.

Isabelle Brouillett­e et son conjoint Stéphane Galarneau travaillen­t à convertir 300 hectares de terres au bio.

« Le bio se vend plus cher et procure de plus grands revenus à la ferme. C’est ce qui fait une grande différence, même si les rendements sont généraleme­nt moindres et même si les dépenses en main-d’oeuvre sont plus élevées. »

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