Geneviève Brouillette a découvert son paradis
CANTONS-DE-L’EST – La comédienne Geneviève Brouillette a grandi à SaintHyacinthe, dans une partie éloignée du centre-ville. À 19 ans, elle s’est installée à Montréal après ses études en théâtre. Quand, après plusieurs années de bonheur, son amour pour la grande ville a décliné, c’est dans un petit village du canton de Potton dans les Cantons-del’Est qu’elle a déménagé ses pénates, il y a sept ans.
La décision de déménager à la campagne impliquait un changement radical pour son amoureux et elle qui ont vendu leur maison de Montréal et n’ont conservé qu’un petit appartement pour le travail. « On ne peut pas aimer deux maisons en même temps », croit la fidèle Geneviève. La maison de campagne est ainsi devenue la résidence principale où le couple se réfugie dès qu’il en a la possibilité. Geneviève Brouillette avoue même avoir les larmes aux yeux chaque fois qu’elle doit retourner en ville.
« Je ne suis pas bien en banlieue. Pour moi, c’est soit le centre-ville, soit la campagne », tranche celle qui a décidé de s’éloigner le plus possible de Montréal pour ne pas avoir l’impression, justement, de vivre en banlieue. Avant d’y emménager, la comédienne était sous le charme de sa région d’adoption puisqu’elle s’y rendait visiter sa cousine qui y possède un chalet depuis près de 25 ans.
Une terre à bois
Il y a deux ans, Geneviève et son conjoint ont acheté une terre à bois de 22 acres derrière leur résidence qui amène son lot de petits travaux d’entretien. Comme leur maison est récente, ils ont dû consacrer les premières années à l’aménagement extérieur.
Autrement, la comédienne aime se retrouver dehors le plus souvent possible à jardiner, à faire du vélo ou à profiter de la nature en hiver. « Nous avons aussi un bateau qui nous permet de naviguer sur le lac Memphrémagog », ajoute l’interprète de Gabrielle dans la série District 31.
Geneviève Brouillette croit qu’il est plus facile pour elle de vivre le confinement à la campagne plutôt qu’en ville. Son seul regret est d’être privée de sa famille et de ses amis.
Ce lieu de repos est aussi un lieu de création. Elle a jeté les bases d’une éventuelle série télévisée et elle écrit des nouvelles pour son bonheur, sans trop se soucier de les publier un jour.
Quand Geneviève n’est pas sur un plateau de tournage d’un film ou d’une série télévisée, elle admire la montagne et la forêt à travers les immenses fenêtres de sa maison. Et si un agréable fumet embaume sa maison, il provient assurément de trouvailles faites chez des producteurs locaux.
« Quand j’étais jeune, mes parents avaient un chalet dans les Laurentides. J’étais toujours dans la nature. »