NOTRE MÉTHODOLOGIE
Après avoir extrait les données des cinq recensements effectués par Statistique Canada de 1996 à 2016, nous avons compilé les informations pour chacune des 125 circonscriptions, avec l’aide du Directeur général des élections du Québec. Nous avons ensuite sélectionné 14 données considérées comme représentatives pour mesurer la progression ou le déclin d’une circonscription. Par exemple, il est utile de comparer le revenu des travailleurs au fil des ans, mais nous n’avons pas jugé pertinent de mesurer le nombre d’immigrants, un chiffre qui n’est pas un bon baromètre de la vitalité d’une circonscription. Pour chacune des données, nous avons vérifié si la circonscription avait fait mieux ou moins bien que la moyenne provinciale, puis si cette situation s’était améliorée ou avait régressé depuis 20 ans. Cela fait donc 28 indicateurs au total pour chaque circonscription. Par exemple, en 2016, Bonaventure, en Gaspésie, avait le taux de chômage le plus élevé au Québec, à 16,1 %, bien au-dessus de la moyenne québécoise, ce qui place l’un des 28 indicateurs en territoire négatif. Toutefois, l’écart avec le reste du Québec en matière de chômage a grandement diminué depuis 20 ans dans Bonaventure, de sorte que sur ce front, la situation s’améliore, ce qui place l’un des indicateurs en territoire positif. Une circonscription comme Bourassa-Sauvé, à Montréal, où le chômage est plus important que la moyenne et où l’écart se creuse depuis 20 ans, aura deux indicateurs négatifs en ce qui a trait à la variable chômage. Et ainsi de suite.