Le Carillon

Maxime Tassé : un collection­neur passionné

- KRISTINA SERVANT kristina.servant@eap.on.ca

Maxime Tassé est collection­neur depuis sa jeunesse. Une passion de jeunesse qui continue d’être alimentée malgré les années qui passent.

Maxime Tassé est le fier propriétai­re de la nouvelle boutique située à Lachute. Une boutique pas comme les autres puisqu’on y vend des articles de collection comme des cartes de hockey, des timbres, des pièces de monnaie, des peluches TY et même les populaires figurines Funko Pop !

Un choix de commerce qui ne va surprendre personne le connaissan­t un peu soit-il, puisqu’il est lui-même collection­neur depuis sa jeunesse.

Un passionné depuis l’enfance

Maxime baigne dans l’univers des collection­neurs depuis son enfance. Ses premières collection­s ont été des figurines de guerre et des Schtroumpf­s. Avec sa mère, alors qu’il avait environ sept ans, il a commencé à collection­ner les timbres, qu’il qualifie comme étant sa plus belle collection.

Un peu plus tard, au début de l’adolescenc­e, il a commencé à collection­ner des pièces de monnaie et des cartes de hockey et de baseball, collection­s qui continuent à être alimentées malgré les années.

De beaux souvenirs avec sa mère

Toutes les collection­s de Maxime lui rappellent de beaux souvenirs. Chaque détail éveille un souvenir heureux et une petite étincelle apparaît dans ses yeux.

« J’ai commencé ma collection de timbres avec ma mère, alors que j’étais tout petit. On les achetait aux Etats-Unis, avec un système similaire à la Maison Columbia pour les disques et cassettes, qui existait aussi pour les timbres. »

Même si sa collection de timbres remonte aux années 1980, il garde précieusem­ent les timbres accumulés au fil des années, même si les timbres n’ont plus de valeur. Pour lui, les timbres représente­nt plus qu’une valeur monétaire, c’est une valeur sentimenta­le, puisque sa collection lui rappelle de bons moments passés avec sa mère, et c’est également l’une de ses premières collection­s, celle qui lui a donné la piqûre.

« Je me rappelle qu’à tous les lundis du mois, j’allais chez Woolco avec ma mère pour acheter les sacs de timbres à 1,44 $ », s’est remémoré le collection­neur.

Apprendre en collection­nant

Pourquoi collection­ner des timbres ? « Parce que les timbres, ce sont les pays ! », m’a répondu Maxime Tassé. Sa collection de timbres a fait naître une passion pour les voyages, la découverte des autres pays.

« À neuf ans, mes parents me montraient un pays et j’étais capable de le nommer. Avec des timbres, tu peux apprendre. Il y a des présidents dans chaque collection de timbres et chaque pays a ses timbres. »

Une passion qui lui a permis d’en apprendre plus sur les pays étrangers mais qui, malheureus­ement, se perd de nos jours.

« Je trouve qu’il manque un peu de cet apprentiss­age chez les jeunes d’aujourd’hui. Ce sont des passe-temps comme ça qui te permettent d’apprendre quelque chose. Il manque un peu d’histoire et de géographie avec les cartes Pokémon ! », s’est exclamé le collection­neur, même s’il apprécie les Pokémon et qu’il porte respect aux jeunes qui les collection­nent.

Une collection de pièces de monnaie

À l’adolescenc­e, il s’est mis à collection­ner les pièces de monnaie, ce qui provoque chez lui un sentiment semblable à celui des timbres, puisqu’il permet également de découvrir d’autres pays, même si c’est différent au point de vue de la valeur.

« Quand j’avais 12 ou 13 ans, j’allais dans les marchés aux puces pour acheter de

que je collection­nais. »

Les pièces préférées du collection­neur demeurent celles des pays du Commonweal­th, comme celles du Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Angleterre. « Qu’elles soient nouvelles ou plus anciennes, ils ont toujours eu de belles pièces à collection­ner. »

Une drogue !

Puis, alors qu’il était encore adolescent, deux de ses oncles l’ont initié aux cartes sportives. « J’ai été drogué ! » a-t-il mentionné. Il a déjà eu, chez lui, plus de 400 000 cartes de hockey. Avec les années, il s’est calmé et en possède maintenant environ 150 000.

Une obsession que seuls les amateurs de cartes de hockey peuvent comprendre et le sentiment que procure la recherche du Saint-Graal, trouver la carte de son hockeyeur préféré, trouver une carte spéciale, trouver une carte autographi­ée, entre autres. Luimême avoue qu’il aimait trouver des cartes spéciales, pour agrémenter son cartable.

Maxime n’était pas seulement passionné par les cartes de hockey, il collection­nait également les cartes de baseball. « Il n’y avait personne dans ma famille qui collection­nait ces cartes, donc j’avais de la difficulté à finir mes séries ! En plus, c’était moi qui achetais tous les paquets au dépanneur. J’ai des séries non terminée depuis 1993 ! »

Collection­s délaissées

Malheureus­ement, comme pour la plupart des collection­neurs, arrive un moment dans la vie où l’on doit arrêter de collection­ner, par exemple lorsqu’on va à l’école et que l’argent manque. Il est donc possible de mettre de côté sa passion, même si l’étincelle est toujours présente.

« Tu arrives à 22-23 ans, tu ressors tes vieilles bébelles et tu retrouves ton étincelle, tu veux t’y remettre et tu recommence­s à faire les ventes de garages », a ajouté Maxime, qui avait dû mettre de côté ses collection­s durant un certain temps, lorsqu’il avait commencé l’école.

En parlant avec Maxime, on découvre un collection­neur passionné, qui connaît ses sujets et qui n’hésite pas à transmettr­e sa passion et ses connaissan­ces aux autres.

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—photo Kristina Servant Collection­neur chevronné, Maxime Tassé a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure, soit l’ouverture d’un commerce portant sur divers passe-temps et articles de collection. Boutique unique dans la région puisqu’aucune n’a été répertorié­e jusqu’à...

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