Le Carillon

Inquiets pour l’avenir du hockey mineur

- FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca

inscrire un jeune, il faut 400 à 500 piastres. Si quelqu’un a deux ou trois enfants, c’est bien cher. Ce ne sont pas tous les parents qui peuvent payer ça », a fait valoir M. Martel.

Cet avis est aussi partagé par M. Joly. « Dans mon temps c’était très bon, tu figurais dans une catégorie et tout était payé. On ne dépensait pas d’argent. Si tu étais bon et tu faisais le junior, tout était payé, le hockey, les patins… Aujourd’hui tu dois payer. Le hockey coûte cher aujourd’hui parce qu’il y a moins de jeunes et les propriétai­res d'équipes sont obligés de charger. »

Comme M. Martel, M. Joly se souvient que dans son temps il y avait plus d’équipes, ce qui contribuai­t au développem­ent de la discipline. « Dans mon temps à moi, des équipes bantams, il y en avait six. Maintenant il y en a une. Ils ont de la misère à en faire une. Il y a un problème quelque part. Le problème, ce n’est pas seulement qu’ils n’ont pas d’argent pour payer le hockey mineur », dénonçait Yvan Joly.

M. Martel trouve que les coûts élevés pour jouer au hockey amènent les parents à orienter leurs enfants vers des sports moins chers comme le soccer, le ski et le basketball. « Aujourd’hui, il y a le basketball qui marche bien à Hawkesbury. Après ça, il y a le soccer. En arrière du secondaire, il y a quatre ou cinq parties, deux ou trois fois par semaine. Ça ne leur coûte pratiqueme­nt rien et c’est un beau sport. Les gens n’ont plus la passion du hockey », désespérai­t Richard Martel.

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