Le Carillon

Le Sommet accueille l’homme qui s’invente

- FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca

M. Kingsley a amorcé son allocution par une citation de l’écrivain franco-américain Martin Gray, qui aurait complèteme­nt changé sa vie : « L’être libre est celui qui sait rêver et qui sait inventer sa propre vie. » Il a alors conseillé aux élèves d’être curieux afin d’acquérir de nouvelles connaissan­ces et de croire en eux-mêmes en cherchant continuell­ement à inventer leur propre avenir.

Il leur a appris avoir des partenaire­s dans les plus grands événements sportifs mondiaux comme la Coupe du monde de soccer de la FIFA et la NBA. Mais avant, il avait rencontré quelques difficulté­s dans ses études à l’université. Il a dû commencer à vendre des chaussures dans un magasin.

Grâce à sa mère, sa vie prend une toute autre tournure. Celle-ci, voyant que son fils avait un talent de conteur et qu’il écrivait bien, lui a suggéré d’aller plutôt vers le journalism­e.

« J’ai trouvé que c’était une bonne idée et j’ai découvert un deuxième talent : la capacité d’écouter les bonnes idées des autres. La chose la plus importante que j’ai faite, c’est que j’ai appris à écrire dans les deux langues, en français et en anglais, correcteme­nt. Ça a changé toute ma vie », a-t-il révélé aux élèves.

Le conférenci­er a travaillé à la Presse canadienne et a couvert plusieurs événements sportifs à travers le monde pour les journaux canadiens. Avec le temps, il avait envie de faire d’autres activités. M. Kingsley se définit comme un homme de 46 ans dont la qualité est de ne pas savoir ce qu’il veut faire de son avenir : « Je suis constammen­t en train d’essayer d’inventer ce que je veux faire de ma vie. »

Ainsi, du journalism­e, il a viré d’abord vers les relations publiques, ensuite les relations médias, la gestion de crise, la santé mentale et la politique, en occupant le poste d’attaché de presse du premier ministre Paul Martin. Sa carrière ne s’est pas arrêtée là.

« Après, je suis allé en création. J’ai fait l’image de marque des Canadiens de Montréal. J’ai fait les Jeux olympiques. J’ai développé la marque de commerce de Georges St-Pierre. J’ai écrit son livre,

J’ai écrit trois livres et tous mes livres parlent de l’invention de soi. Je vous raconte tout ça parce que je suis l’homme qui a inventé tout son parcours, toute sa vie », a-t-il enseigné aux élèves.

Justin Kingsley a également écrit une série documentai­re sur les Canadiens de Montréal, 24 CH. Il est auteur de best-sellers distingués par le Pour le Marketing Magazine, il fait partie des personnes les plus créatives au Canada.

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—photo Frédéric Hountondji Justin Kingsley avec Rebecca Goulet, la mascotte de l’école Le Sommet Macarena Rico et la directrice de l’école Anne Laflamme.
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—photo Frédéric Hountondji Justin Kingsley lors de sa conférence à l’école Le Sommet.

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