Le Carillon

MASQUE OBLIGATOIR­E DANS LES LIEUX FERMÉS AU QUÉBEC

- ANDRÉ FARHAT andre.farhat@eap.on.ca

Dès le 18 juillet, il sera obligatoir­e de porter un masque dans les lieux publics fermés au Québec.

«Le virus de la COVID-19, il ne prend pas de vacances. Il est toujours là», a lancé le premier ministre du Québec, François Legault, en point de presse, le lundi 13 juillet.

M. Legault faisait allusion au fait qu’à l’approche des vacances de la constructi­on, beaucoup de gens voyageront entre les régions du Québec. « C’est pour ça qu’aujourd’hui, on va vers une autre étape.»

Le premier ministre a annoncé qu’à partir du samedi 18 juillet, le masque sera obligatoir­e dans tous les lieux publics fermés au Québec, ce qui comprend par exemple les centres commerciau­x, les épiceries, les boutiques, les magasins, les centres sportifs, voire les restaurant­s.»

Les masques n’auront pas à être portés en permanence. Ainsi, quelqu’un qui se rend au restaurant pourra l’enlever une fois attablé, dans la mesure où les règles de distanciat­ion sont respectées. «Il y a des petits comiques qui disent ‘Comment on peut faire pour manger quand on a un masque?», a lancé le premier ministre, visiblemen­t excédé. Il a expliqué que la situation exige qu’on porte un masque lorsqu’on est en mouvement.

Sensibilis­ation et pénalités

Le premier ministre a indiqué qu’il souhaitait d’abord sensibilis­er la population à ces consignes, tout en précisant que des amendes de 400 $ à 6000 $ pourraient être données aux commerçant­s. C’est à eux qu’incombe d’abord le fardeau de faire respecter les nouvelles règles.

Aucune sanction n’a été prévue pour l’instant pour les individus qui ne porteraien­t pas de masque dans les espaces publics. Mais à compter du 1er août, le gouverneme­nt pourrait sévir. Le premier ministre a déclaré que la ministre de la Santé «est en train de regarder pour qu’il y ait aussi des amendes pour les individus qui ne respectent pas les règles». Il a ajouté qu’on ne pouvait pas mettre cette responsabi­lité sur les épaules des propriétai­res de commerces uniquement. Il a fait valoir que, si certains clients ne voulaient pas collaborer, les commerçant­s pourront appeler la police.

M. Legault a insisté sur le fait que son objectif n’était pas de donner des amendes, mais qu’il comptait sur la collaborat­ion et la solidarité des Québécois.

Quant aux personnes qui s’estimeraie­nt brimées par cette nouvelle consigne, il répond que «c’est pas mal mieux de porter un masque que de retourner en confinemen­t (…) La liberté, c’est d’être capable de se promener au Québec, dans les commerces malgré la pandémie. Donc, porter un masque, c’est ça, la liberté.»

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—photo André Farhat Les commerçant­s devront faire appliquer dès le 18 juillet le port du masque à leurs clients, sans quoi ils pourraient recevoir une amende allant de 400 $ à 600 $.

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