Le Carillon

UN FESTIVAL DE LA BINE EN 2022, SI LA PANDÉMIE LE PERMET

- GÉRARD MALO IJL-RÉSEAU.PRESSE gerard.malo@eap.on.ca

Il n’y a pas grand chose que le propriétai­re de la Binerie Plantagene­t Alain Lapensée et sa fille Chloé aimeraient plus, l’an prochain, que de ressuscite­r le festival de la Bine de Plantagene­t. Ils ont du l’annuler l’an dernier et encore cette année à cause de la pandémie de la COVID 19. Mais pour l’an prochain, tout ce qu’il peuvent faire c’est d’espérer.

«Ce n’est pas tellement que je m’ennuie du festival, parce que même si c’est le fun, c’est surtout tellement d’ouvrage à organiser, en plus de gérer notre entreprise, la binerie. Mais ce dont je me rend compte, a constaté Alain Lapensée, c’est que la communauté de Plantagene­t et des environs s’ennuie énormément de cette occasion unique pour se rassembler.»

Car la mission du festival de la Bine de Plantagene­t consiste justement à organiser un événement de divertisse­ment et de tourisme culinaire, dans le but de promouvoir l’esprit communauta­ire et de stimuler l’économie régionale. Et la vision du festival est de rassembler les familles par le biais de la tradition de leur recette familiale de fèves au lard.

Et pour cause! Le festival de la Bine a fait ses débuts à l›été de 2011 avec un concours de bines intitulé: Les bines de ma grand-mère sont les meilleures. Cette toute première édition de l’événement aura rassemblé environ 1 000 personnes sous la pluie. En 2019, ce sont près de 12 000 participan­ts qui se sont rassemblés sur le terrain de l’École secondaire de Plantagene­t, route de comté 17.

«On ne fait pas d’argent avec ça, mais on crée une occasion pour rassembler notre communauté. Les gens ne viennent pas seulement pour manger des fèves au lard, a insisté Alain Lapensée, ils viennent aussi pour assister aux spectacles que l’on présente, aux concours d’hommes forts. Nous avons même acceuilli le Championna­t canadien.»

Et, bien sûr, les enfants, jeunes et vieux, aiment bien s’amuser à bord des manèges.

Il a ajouté que l’absence du festival de la Bine l’an dernier et cette année n’a pas eu d’impact négatif sur les affaires de la binerie, bien au contraire.

«C’est plutôt dans la communauté qu’il y a eu un impact, car celle-ci s’en est beaucoup ennuyé. Nous nous sommes concentrés sur la binerie, si bien que nos ventes ont augmenté, entre autres du côté des produits congelés et des plats prêts à manger.»

Pour la suite des choses, le président du festival de la Bine de Plantagene­t espère que l’état de la pandémie, l’an prochain, permettra de ressuscite­r l’événement.

«Vous savez, juste le concours Les bines de ma grand-mère sont les meilleures a déjà rassemblé plus de 200 participan­ts. Peu de changement à prévoir si nous allons de l’avant en 2022.»

Les deux seuls changement­s qu’Alain Lapensée envisagera­it serait de ramener le festival dans le village, de l’autre côté de la rue Water, en face de la binerie, et de le tenir sur deux jours au lieu de trois, c’est-à-dire le vendredi et le samedi.

«On pourrait peut-être présenter un spectacle d’ouverture le jeudi soir, mais on verra bien. Car pour le moment, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve.»

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—photo fournie Alain Lapensée et sa fille Chloé Lapensée, respective­ment président et coordonnat­rice du festival de la Bine de Plantagene­t.
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—photo d’archives Quelque chose se prépare pour le festival des haricots de Plantagene­t.

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