Le Carillon

CHEF DE FILE D’UNE AGRICULTUR­E DE PROXIMITÉ

- MYLÈNE DESCHAMPS IJL-RÉSEAU.PRESSE mylene.deschamps@eap.on.ca

Rhubarbe, gadelles, cassis, framboises, thym, ciboulette­s, hémérocall­es : un ensemble d’herbes et de produits comestible­s composent le nouveau jardin communauta­ire situé à Grenville-sur-laRouge devant l’hôtel de ville et affirme le rôle de la ville comme chef de file d’une agricultur­e de proximité.

«Notre but est de créer un écosystème sur plusieurs années et qui se construit au fil du temps. On a choisi des plantes de façon judicieuse­s», explique Wen Rolland, concepteur des plans et associé à l’organisme Patience et fruits qui a contribué à hauteur de 6 500$.

Lors de l’inaugurati­on du 1er octobre dernier, réalisée en présence du maire Tom Arnold, de partenaire­s financiers tels Mikael Rosen de Arbres Canada et Joël Myre de Pétrole Campbell de Hawkesbury, une cérémonie a été célébrée par Gabriel Garcia, un artiste d’origine mexicaine. Il a remercié avec musique et danse les gardiens des 4 points cardinaux pour cette abondance. D’ailleurs, les terres près de la rivière Rouge sont les vestiges de lieux de rassemblem­ents fréquentés par les peuples autochtone­s.

Favorisant les liens sociaux, cette pratique, de plus en plus en vogue, est l’idée de la jeune Miriam Richer, inspectric­e en environnem­ent, qui a su y mettre tout son coeur et rassembler les sommes nécessaire­s afin que le projet de forêt nourricièr­e puisse voir le jour.

«C’est important de montrer aux prochaines génération­s les rudiments. C’est un échange de connaissan­ces entre les plus vieux et les plus jeunes» d’avancer Mme Richer, qui pour l’occasion s’était entouré de bénévoles ainsi que d’enseignant­s et d’élèves provenant du Séminaire du SacréCoeur. Tout en étant une source d’aide précieuse, ces personnes apprennent les rudiments du jardinage et les bienfaits de l’entraide à la collectivi­té. D’ailleurs, l’enseignant en science, Philippe Bélair, citoyen de Grenville-sur-la-Rouge, voit le concept d’un bon oeil pour la ville et ses élèves.

Il fait lui-même un projet d’hydroponie, un circuit de culture sans terre, écologique dans le cadre d’un de ses cours de science. «Dans les deux cas, l’idée c’est de fournir de la nourriture!», évoque-t-il.

Depuis la première phase au printemps dernier, les organisate­urs ainsi que les bénévoles identifien­t les plantes qui sont comestible­s et les moments de récolte pour chacun d’entre eux. Lors de la récolte, on préconise aussi de faire de la cuisine communauta­ire aidant ainsi à rassembler les citoyens, dont les nouveaux arrivants, et développer un sentiment fort d’appartenan­ce.

En plus de l’organisme Patience et fruits, ce projet a été financé par la députée provincial­e Agnès Grondin (3000$), Arbres Canada (3500$) et la Ville de Grenville-sur-la-Rouge (3000$).

 ?? —photo Mylène Deschamps ?? Philippe Bélair, enseignant en science au SSC, et Miriam Richer, inspectric­e en environnem­ent à Grenville-sur-la-Rouge, ont à coeur ce projet de forêt nourricièr­e situé devant l’hôtel de ville du village.
—photo Mylène Deschamps Philippe Bélair, enseignant en science au SSC, et Miriam Richer, inspectric­e en environnem­ent à Grenville-sur-la-Rouge, ont à coeur ce projet de forêt nourricièr­e situé devant l’hôtel de ville du village.

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