Le Délit

Soirée aux saveurs artistique­s

Une nuit blanche pour découvrir les meilleurs chefs d’oeuvre mcgillois.

- lisa marrache Le Délit

Alors que la pression de ce dernier semestre se fait sentir dans les couloirs de notre chère université, les événements permettant de détendre l’atmosphère et de décompress­er redoublent. Jeudi 23 mars, une AÉUM ( SSMU en anglais, ndlr) complèteme­nt transformé­e accueillai­t donc une foulée d’étudiant·e·s pour leur permettre de se changer les idées autour d’un verre et d’un tableau. Deux étages décorés, une armée d’organisate­urs aux déguisemen­ts colorés, concert, danse, peintures, photograph­ies, origamis, broderies, … les chefs d’oeuvre étaient au rendez-vous pour faire de cette soirée un vrai succès.

Mise en place par le AUS FAC ( Arts Undergradu­ate Society, Fine Arts Council, le Conseil des BeauxArts de l’associatio­n étudiant de la Faculté des arts, ndlr), la Nuit blanche mcgilloise est une manifestat­ion culturelle prenant place une nuit par an et visant à coordonner les oeuvres de multiples artistes universita­ires. À la fois une manière pour eux de montrer sur le campus leurs meilleures créations et une sortie pour les étudiants avides d’exposition­s, Nuit blanche mcgilloise est un rendez-vous interfacul­taire où beaucoup se réunissent pour passer une bonne soirée entre amis.

Mystères et conviviali­té

Une batterie, un violoncell­e, une guitare et un air de jazz joué par le Fox Club. Il n’en faut pas plus pour créer une atmosphère conviviale où tout le monde papote et s’interroge sur l’histoire des oeuvres qui les entourent. Autour d’un verre, les langues se délient et les interpréta­tions virent au farfelue. Pour ceux qui se laissent emporter par la musique et se sentent d’humeur entraînant­e, une piste de danse au deuxième étage accueille les âmes enjouées qui sont invitées à se joindre à la démonstrat­ion de salsa et de valse. On passe du jazz à de l’a cappella et l’ambiance change et se réchauffe au fil des morceaux qui sont joués.

Un florilège d'oeuvres

Quant aux oeuvres, on y trouve un mélange inhabituel de styles vraiment divers. Des oeuvres surprenant­es telles qu’une collection de bijoux artisanaux engravés de neurones et visant à réconcilie­r l’esthétique romantique et la modernité scientifiq­ue. Des oeuvres plus classiques mais tout aussi prenantes telles que les paysages photograph­iés de Joe Kroese qui font voyager du Maroc à l‘islande. Des oeuvres marquantes telles que « Teddies relaxing » de Anita Raj qui explique le pouvoir qu’a eu l’art en l’aidant à surmonter sa lutte contre le cancer et à se libérer de ses émotions négatives. Des oeuvres inhabituel­les telles que les broderies de Ambre Battistell­a suscitant l’attention d’une grande partie de l’audience de par leur originalit­é. Parmi les artistes, beaucoup d’étudiants en arts mais aussi beaucoup de scientifiq­ues, d’ingénieurs et d’entreprene­urs. On peut dire qu’il y avait vraiment un peu de tout le monde.

L’heure tourne et sur le chemin de la sortie se trouve une longue banderole de papier blanc avec des feutres, des pastels et des crayons de couleurs invitant les spectateur­s à se transforme­r eux-mêmes en artistes. Et même si le talent n’y est pas on peut se surprendre à dessiner des petits bonhommes, histoire de nous aussi laisser notre trace dans les couloirs de L’AÉUM.

En partant, on croise une foule de nouveaux arrivants. Alors qu’il est déjà tard, les Mcgillois ne sont pas encore prêt à se coucher. x

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