Phelps motive les États-Unis, O’Connell l’Europe
Chaska, États-Unis — La légende de la natation Michael Phelps pour les ÉtatsUnis, le joueur de rugby irlandais Paul O’Connell pour l’Europe: comme le veut la tradition, les deux équipes engagées dans la Ryder Cup 2016, qui débute vendredi, ont reçu la visite d’une star du sport.
«Nous avons eu des discussions très intéressantes lundi soir avec Michael Phelps», a révélé mardi le capitaine de l’équipe des États-Unis, Davis Love.
«Michael nous a parlé de son expérience olympique et de la délégation américaine à Rio, c’est vraiment quelqu’un qui aime le golf», a-t-il poursuivi.
Phelps, 31 ans, a mis un terme à sa carrière après les JO-2016 de Rio où il a porté sa collection de médailles olympique à 28, dont 23 en or, ce qui en fait le sportif le plus titré de l’histoire.
Un Irlandais
De leur côté, les joueurs européens se sont entretenus avec Paul O’Connell, sélectionné à 108 reprises en équipe d’Irlande, avec qui il a remporté le tournoi des Six nations à trois reprises (2009, 2014, 2015).
«Tous ceux qui ont parlé avec lui vous le diront: “Paul est quelqu’un qui sait motiver”», a souligné Darren Clarke, le capitaine nord-irlandais de l’équipe d’Europe. «C’est une très grande chance et un privilège pour nous que Paul soit à nos côtés», a-t-il poursuivi.
Selon Clarke, O’Connell a insisté sur le fait que les joueurs européens devaient être unis «épaule contre épaule» s’ils voulaient battre, devant leur public, les États-Unis.
L’Europe a remporté les trois dernières éditions de la Ryder Cup, compétition biénale qui oppose les meilleurs golfeurs européens et américains, alternativement en Europe et aux États-Unis.
Jamais l’Europe n’a remporté quatre victoires de suite, tandis que les États-Unis se sont inclinés à domicile, à Medinah (Illinois) en 2012 au terme d’un improbable retournement de situation lors de la dernière journée.