Au jardin cette semaine
Avant que les végétaux ne déploient complètement leur feuillage, il est nettement plus facile de mettre du compost dans le jardin. L’ajout doit se faire régulièrement, question de maintenir un bon apport de matière organique et de nourrir les micro-organismes du sol. Un sol en santé donne des plantes en santé !
Le paillis est aussi plus facile à étendre en ce moment. Trois bonnes raisons pour en mettre : il réduit les arrosages, diminue la présence de plantes indésirables et protège le sol contre l’érosion. Quels paillis choisir? Ceux à base de conifères acidifient le sol, on devrait donc les utiliser seulement pour les rhododendrons, les bleuets, les bruyères… Malheureusement, ce sont surtout ceux-là qu’on retrouve dans les jardineries.
Je leur préfère le paillis de bois raméal, les paillis de cosses de sarrasin ou de coques de cacao. Ils ont l’avantage d’avoir un ef fet bénéfique sur la santé du sol ; toutefois, leur durée de vie est plus courte.
Quant aux paillis minéraux, ils ont l’avantage d’être durables… mais ils n’améliorent aucunement la fertilité du sol et retiennent moins l’humidité. Une fois que les premières feuilles des vivaces sont sorties, si ce ne sont pas des plantes à floraison printanière, on peut en profiter pour les diviser ou les déplacer.
Enfin, pour les plantes tropicales, on attend que les nuits soient plus douces avant de les sortir, pour leur éviter un choc.
Planète Jardin
Belle est la première impression qu’on a en ouvrant ce nouveau magazine. Son format est grand, le texte est aéré, la présentation, léchée. Planète Jardin est une réussite au point de vue visuel. Pour l’information, franchement, c’est réussi aussi: claire, rythmée et intéressante. Son contenu est destiné avant tout aux plantes comestibles: légumes, arbres, arbustes fruitiers et fines herbes.
La revue accorde une importance au jardinage urbain et aux jardiniers qui débutent, mais on espère satisfaire aussi l’appétit des passionnés. Un des objectifs de la publication est de diffuser une information juste et parfaitement adaptée au climat québécois. «Les jardiniers ont très peu d’outils pour trouver des réponses à leurs questions. Contrairement à ce qu’on pense, l’information non européenne et en français est assez rare », mentionne la rédactrice en chef, Julie Boudreau, l’instigatrice du projet. Horticultrice et communicatrice, elle oeuvre dans le domaine du magazine depuis plus de 15 ans.