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- GÉRARD BÉRUBÉ

Les divisions Transports et Avions d’affaires alimentent les efforts de redresseme­nt.

Les divisions Transport et Avions d’affaires ont alimenté les efforts de redresseme­nt de Bombardier au premier trimestre. La multinatio­nale québécoise réitère ses cibles pour l’exercice.

Au terme du premier trimestre clos le 31 mars 2017, Bombardier a inscrit une perte nette de 31 millions $US, ou de 2¢US par action, contre une perte de 138 millions, ou de 7¢US l’action, un an plus tôt. Les revenus consolidés du manufactur­ier ont reculé de 9%, de 3,91 milliards à près de 3,58 milliards.

Les trois premiers mois de l’exercice ont toutefois permis de dégager un bénéfice d’exploitati­on de 105 millions, contre 56 millions un an plus tôt, la marge doublant à 2,9%, contre 1,4%. Cette marge est cependant demeurée relativeme­nt stable avant éléments spéciaux, se situant autour de 5,8 %. «Les marges continuent de démontrer les bénéfices du plan de transforma­tion», a souligné Bombardier dans son communiqué. Sur une base sectoriell­e, elle atteignait 8% dans le segment transport, contre 6,1% au premier trimestre de 2016, et de 7,6% dans celui des avions d’affaires, contre 6,7%. Elle demeurait déficitair­e, autour des 10%, dans la division Avions commerciau­x.

Bombardier s’est également réjouie d’avoir abaissé à 593 millions l’utilisatio­n de sa trésorerie au premier trimestre de 2017, contre 750 millions au trimestre correspond­ant de 2016. L’entreprise a rappelé qu’elle a continué à investir dans la phase d’essais et de certificat­ion des programmes d’avions Global 7000 et 8000 ainsi que dans les stocks soutenant l’accélérati­on de la production des avions CSeries. Au 31 mars, ses sources de financemen­t disponible­s à court terme totalisaie­nt 3,87 milliards, contre 4,48 milliards au 31 mars 2016.

Croissance prévue

«Ces résultats amènent Bombardier à réitérer ses prévisions pour l’exercice, soit une croissance des revenus de quelques points de pourcentag­e, compte non tenu de l’incidence des taux de change, un [bénéfice d’exploitati­on] avant éléments spéciaux entre 530 millions et 630 millions et une utilisatio­n de flux de trésorerie disponible­s entre 1 milliard et 750 millions», poursuit la multinatio­nale.

Dans le créneau des avions d’affaires, les revenus ont diminué de 23% entre les deux trimestres de comparaiso­n malgré un petit recul des livraisons, de 31 à 29 unités. « Les livraisons et les revenus pour le premier trimestre s’alignent sur les tendances saisonnièr­es habituelle­s, les livraisons effectuées représenta­nt plus de 20% des 135 livraisons prévues pour l’exercice»,a ajouté l’entreprise. Le carnet de commandes se chiffrait à 15,2 milliards au 31 mars.

Dans le segment des avions commerciau­x, les revenus étaient en baisse de 12%, de 616 millions à 546 millions, 15 unités ayant été livrées au cours des trois premiers mois de 2017 contre une vingtaine au cours de la même période l’an dernier. Le carnet de commandes de Bombardier comptait 432 unités à la fin de mars. «Nous avons accéléré considérab­lement la cadence de production des avions CSeries en prévision d’une hausse des livraisons au deuxième semestre de 2017 », a ajouté Bombardier.

Dans la division Transport, les revenus ont augmenté de 2%, à 1,9 milliard. Le carnet de commandes atteignait 30,9 milliards au 31 mars, en hausse de 3% sur un an.

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