Paul Desmarais voit peu de possibilités pour de grandes transactions au Canada
Toronto — Le cochef de la direction de Power Corporation du Canada, Paul Desmarais, estime que le marché canadien n’offre pas beaucoup de possibilités en ce qui a trait à d’éventuelles « grandes » acquisitions.
M. Desmarais a souligné que Power Corporation avait transformé les industries canadiennes de l’assurance et des fonds communs ces dernières décennies, en acquérant des entreprises comme Placements Mackenzie, Canada Life et London Life par l’entremise de sa filiale, la Financière Power. «Il n’y a simplement pas beaucoup de remodelage possible au Canada », a affirmé M. Desmarais lorsque questionné sur les aspirations de croissance de Power Corporation, à la suite de l’assemblée annuelle de ses actionnaires, à Toronto. «Ilresteencore quelques entreprises, mais pas beaucoup. »
M. Desmarais a aussi fait écho aux propos du chef de la direction de la Financière Power, Jeffrey Orr, qui a indiqué jeudi que les États-Unis étaient l’un des marchés étudiés par l’entreprise pour croître en réalisant des acquisitions. Mais M. Desmarais a suggéré que ces éventuelles ententes pourraient être de plus petites transactions, qui ne visent qu’à appuyer des activités déjà existantes. « Nous y chercherions ce que j’appelle des “options”», a-t-il précisé.
Par ailleurs, Power Corporation a affiché un bénéfice de 258 millions pour son premier trimestre. Ce bénéfice, qui équivaut à 56¢ par action, est en hausse par rapport à celui de 48 millions, ou 10 ¢ action, affiché lors de la même période l’an dernier. Le dividende trimestriel de l’entreprise sera augmenté de 7% à 35,85¢ par action à compter du versement du 30 juin.
Les revenus totaux de Power Corporation se sont établis à 13,78 milliards, en hausse de 497 millions, ou 3,7%, par rapport à l’année dernière.
La société de portefeuille, établie à Montréal, détient des intérêts dans divers secteurs, incluant ceux des services financiers, des énergies renouvelables et des communications.
Power Corporation du Canada, par l’entremise d’autres filiales, détient une participation de 33% dans La Presse canadienne.