Francis Joncas
Micro brasseur Originaire de la Gaspésie Vit à Percé
Propriétaire de la légendaire microbrasserie Pit Caribou à Percé, Francis Joncas ouvrait, il y a un an, une succursale dans la métropole. Ce qui l’a attiré à Montréal? Les Gaspésiens ! « C’est pas compliqué, il y en a 100 000. Il y a plus de Gaspésiens à Montréal qu’en Gaspésie. »
Bref, la demande était là, dit-il.
«Chaque fois que je viens au pub, il y a des Gaspésiens. Même si je ne les connais pas, j’entends leur accent. Le pub a beau être bondé, je vais savoir qu’à la table dans le fond, ça parle gaspésien. » Quand il était enfant, Montréal était une grosse abstraction. « C’était pas mal l’inconnu pour moi. On n’y allait pratiquement jamais. Quand on partait en vacances avec mes parents, c’était à Québec. » Ses premiers souvenirs de la métropole remontent au cégep, quand il étudiait à Sherbrooke. « Mes amis “tripaient ”. On allait fêter là la fin de semaine. »
Pas question pour lui d’ouvrir une succursale à Québec, c’était à Montréal que ça devait se faire. « Je n’aime pas Québec, bizarrement. J’aime ça m’y arrêter de temps en temps, mais je n’ouvrirais pas de pub. Montréal, je trouve ça beau. Le mont Royal, la ville, ça me fait “triper ”. » En plus, c’est une belle ville brassicole. «Il y a une grosse scène brassicole à Montréal. Mon attachement à la ville est vraiment relié à la bière. »
Ce qu’il aime le plus : les parcs, et «le fait que ce soit une grande ville avec des Québécois, que dans une grande ville comme ça, les gens parlent français ». Ce qu’il déteste : le trafic. « Si j’habitais à Montréal à l’année, c’est sûr que je n’aurais pas d’auto. »