Steven Blaney
Budget équilibré? En deux ans. « Le plan est très simple, c’est de dire non. Et de mettre fin à l’orgie de dépenses libérales.» Il promet une rigueur budgétaire, sans la chiffrer. « Le plafond, c’est de ramener les dépenses à un seuil inférieur aux revenus du gouvernement.»
Immigration ? Il réduirait temporairement les seuils d’entrées — entre 200000 à 250000, contre 300 000 en 2017 — le temps de consulter provinces, villes et organismes en matière d’intégration. Après quoi, «les seuils pourraient être inférieurs ou supérieurs ». Il veut « renforcer le test de citoyenneté pour inclure des éléments où on s’assure que les nouveaux arrivants embrassent pleinement les principes canadiens ».
Interdire le niqab? Aux cérémonies de citoyenneté, pour voter et dans toute la fonction publique, quitte à avoir recours à la disposition de dérogation. Ailleurs, «les gens sont libres».
En environnement? «Le Canada est signataire du protocole de Paris, on a une obligation.» Il abolirait la taxe sur le carbone; poursuivrait le développement d’énergie hydro-électrique; permettrait le déploiement des pipelines «sans interférence politique » — et donc sous l’unique évaluation de l’Office national de l’énergie ; miserait sur le nucléaire, «qui est une énergie propre», notamment en remplaçant des centrales existantes et en recyclant les déchets nucléaires.
Investir en culture? «Pas de publicité à Radio-Canada. Un financement adéquat [qu’il ne chiffre pas] pour sa mission, qui serait recentrée sur la diffusion de culture canadienne.»
Débat sur l’avortement? «Je suis pro-choix.» Il ne rouvrirait pas le débat, mais permettrait à ses députés de le faire. Les votes sur la question seraient libres. «Il est important qu’on respecte la liberté de conscience des parlementaires sur les enjeux moraux.»
«Pas de publicité à RadioCanada »