Le Devoir

Ah, les maudits syndicats !

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Les syndicats ont mauvaise presse par les temps qui courent, surtout de la part de nos dirigeants (déjà riches de leurs salaires et primes d’élus), mais aussi par des gens moins riches, voire travaillan­t au salaire minimum.

Ces mêmes dirigeants s’acharnent à faire croire au peuple (qui malheureus­ement finit par y croire) que ceux qui oeuvrent à améliorer l’ensemble des conditions de travail sont les méchants de l’histoire.

Yvon Deschamps disait «Les unions, qu’ossa donne?». Eh bien, ce sont les différents combats syndicaux menés depuis plusieurs années pour des clauses avantageus­es dans les convention­s collective­s qui ont mené, entre autres, à la Loi sur les normes du travail et le salaire minimum. Si les syndicats perdent encore du terrain dans l’opinion publique, ce sont encore les plus faibles et les moins bien nantis qui écoperont. En effet, le recul syndical, avec des pertes en matière de fonds de retraite, de baisse de salaires versus le coût de la vie et autres conditions de travail, aura des répercussi­ons sur l’ensemble de la société.

Soit dit en passant, un syndicat, c’est un groupement ou une associatio­n de personnes ayant pour but la défense d’intérêts communs.

Alors, en tant que société, nivelons vers le haut et soyons solidaires afin de faire comprendre à nos dirigeants, qui s’attaquent à nos acquis sous prétexte que «les syndicats sont trop puissants», que ce sont eux, les méchants de l’histoire ! Dany Lauzon Le 24 mai 2017

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