Le Devoir

Alloprof lance un nouveau service, le « cyberprof »

- PIERRE SAINT-ARNAUD

Les élèves du primaire et du secondaire peuvent maintenant compter sur un superhéros à l’approche des examens de fin d’année: «cyberprof» est désormais à leur service. L’organisme Alloprof a en effet annoncé lundi le lancement de ce nouvel outil pour venir à la rescousse des élèves en détresse.

Le cyberprof présente à l’élève une offre de service beaucoup plus complète, qui se rapproche d’une véritable classe virtuelle. L’élève n’a qu’à se rendre sur le site Web d’Alloprof et cliquer sur l’onglet, ce qui lui permettra d’établir un contact audio avec un enseignant, comme c’était déjà le cas avec le téléphone.

Cependant s’y ajoute désormais un espace visuel, qui élargira considérab­lement le champ d’interactio­n. «Il y a de l’échange vocal — on peut s’entendre — il y a aussi du clavardage qui est possible et un espace graphique pour faire des illustrati­ons et d’autres supports visuels à tout le champ de discussion pour que l’explicatio­n soit la plus complète possible », explique le directeur des relations extérieure­s d’Alloprof, MarcAntoin­e Tanguay.

Cet espace graphique pourra aussi être utilisé comme un tableau blanc où tant l’élève que le professeur pourront interagir, notamment pour fournir des hyperliens vers d’autres références, par exemple.

«C’est comme si on utilisait le téléphone en y ajoutant tout le potentiel que le Web permet », fait valoir M. Tanguay.

Les cyberprofs seront disponible­s — comme les autres services d’Alloprof — entre 17 h et 20 h du lundi au jeudi. Le soutien par téléphone, clavardage ou texto demeure également disponible.

L’école de demain?

Alloprof représente un service de soutien, bien ciblé, mais Marc-Antoine Tanguay note qu’il pourrait servir de modèle pour un enseigneme­nt plus complet à distance. «C’est certain que le principe des cyberclass­es pourrait aussi être adapté à une forme d’enseigneme­nt », note-t-il.

«Nos cyberprofs agissent dans du un-à-un. Estce que c’est adaptable par exemple pour des élèves qui devraient rester à domicile pour cause de maladie, ou qui sont dans des régions éloignées et qui ne peuvent pas se rendre à une école, mais qui pourraient quand même avoir de l’enseigneme­nt à distance? Tout à fait», croit-il.

Alloprof pourrait servir de modèle pour un enseigneme­nt plus complet à distance

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