Des millions pour agrandir et construire des écoles
Québec accorde aussi une subvention à l’UL pour l’innovation en architecture scolaire
Le gouvernement Couillard compte investir 400 millions de dollars pour agrandir ou construire 41 écoles du Québec dès cette année.
Le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, a aussi accordé mardi une subvention de 2,54 millions à l’école d’architecture de l’Université Laval dans le but de soutenir l’innovation en architecture scolaire.
Dirigé par la professeure Carole Després, ce projet «permettra de faire le pont entre la recherche universitaire en matière d’infrastructures scolaires et la gestion des projets de construction, d’agrandissement et de rénovation des écoles par les commissions scolaires ».
Les commissions scolaires sont sur le qui-vive, car le ministère de l’Éducation compte faire savoir au cours des prochains jours les projets de construction ou d’agrandissement qui ont été retenus.
Le ministre Proulx prévoit d’annoncer les «bonnes nouvelles» durant les prochaines semaines dans toutes les régions du Québec.
La Commission scolaire de Montréal (CSDM), par exemple, a transmis à Québec sept projets d’agrandissement d’école totalisant 78,9 millions de dollars. La plus grande commission scolaire du Québec souhaite ajouter 42 classes dans cinq écoles primaires. Elle prévoit aussi d’ajouter 400 places à l’école secondaire La Voie, dans Côte-des-Neiges, et d’aménager cinq classes d’accueil dans une annexe de l’école secondaire Saint-Luc.
Les besoins sont grands à Laval aussi: la Commission scolaire de Laval (CSDL) réclame trois nouvelles écoles et quatre agrandissements, indique Louise Lortie, présidente de la CSDL.
Financement additionnel
Le ministre Sébastien Proulx a annoncé mardi un financement additionnel possible de 15% du coût des travaux pour « mieux soutenir la réussite éducative des élèves ainsi que le développement durable». Il peut
s’agir par exemple d’instaurer la géothermie, d’aménager une serre intérieure ou de favoriser l’apport de lumière naturelle, a illustré le ministre lors d’une annonce dans une école de Québec.
Les partis d’opposition ont accueilli avec scepticisme l’annonce des investissements: le ministère de l’Éducation « fait de grandes promesses» qu’il «n’a jamais été capable de remplir », a souligné Alexandre Cloutier, du Parti québécois. Année après année, l’étude des crédits démontre que les investissements réels dans les infrastructures scolaires ne sont pas à la hauteur des engagements, selon lui.