Le Devoir

Fouetter l’économie mondiale grâce aux femmes et aux plus démunis

Des leaders plaident pour une mondialisa­tion plus inclusive

- KARL RETTINO-PARAZELLI

La montée des inégalités, devenue un thème récurrent depuis le début du XXIe siècle, continue de faire des ravages, admettaien­t plusieurs leaders internatio­naux rassemblés mercredi lors de la Conférence de Montréal. Pour renverser la tendance et du même coup relancer la croissance économique mondiale, il faut faire place aux femmes et aux plus démunis de la société, plaident-ils.

«La situation ne s’améliore pas, elle se détériore. Et si nous n’agissons pas d’ici les 10 ou 20 prochaines années, nous aurons une classe défavorisé­e de manière permanente que les gouverneme­nts devront constammen­t soutenir et qui ne pourra jamais espérer atteindre la classe moyenne», a laissé tomber David Rubenstein, le

«

Pourquoi est-ce si difficile d’habiliter les femmes et de leur accorder des droits égaux ? Rebeca Grynspan, secrétaire générale du Secrétaria­t général ibéro-américain

cofondateu­r et cochef de la direction du Carlyle Group, l’une des plus importante­s sociétés d’investisse­ment au monde.

Selon Gabriela Ramos, conseillèr­e spéciale au secrétaire général de l’Organisati­on de coopératio­n et de développem­ent économique­s (OCDE), il ne faut pas se mettre la tête dans le sable: la mondialisa­tion, malgré les bénéfices qu’elle a pu apporter, n’a pas profité à tous.

Elle a fait remarquer par exemple que, parmi les pays de l’OCDE, les 10 % les plus fortunés de la population accaparent 50% de la richesse, alors que les 40 % les plus pauvres n’en touchent que 3 %. « Comment pouvons-nous espérer que les gens ne soient pas choqués?» a-telle soulevé.

Plus d’égalité, plus de croissance

Des solutions sont pourtant à portée de main, fait valoir Rebeca Grynspan, secrétaire

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