Pixels en vrac
De la peinture à la nature
Le nom de leur collectif dit souvent «quelque chose», mais rares sont ceux qui peuvent nommer les peintres qui formaient le Groupe des Sept, ces artistes du début du XXe siècle qui ont créé un premier mouvement esthétique canadien qui se distanciait des écoles européennes pour mieux mettre en valeur la beauté des paysages encore sauvages de ce pays passablement neuf. Le documentaire de Phyllis Ellis suit un photographe et deux auteurs qui ont entrepris de refaire l’itinéraire de ces peintres aventuriers qui se sont rendus dans les territoires méconnus du nord du lac Supérieur dans les années 1910 et surtout 1920, pour peindre de façon moins conventionnelle que leurs prédécesseurs la nature sauvage canadienne. Un périple qui donne le goût de se plonger dans l’oeuvre de ce mouvement pictural emblématique, mais trop souvent oublié. Paysages inspirants: sur les traces du Groupe des Sept, Artv, dimanche, 20 h
Sous le vernis d’étoiles…
L’Église de scientologie n’a pas la meilleure presse qui soit, et ce, depuis longtemps, et malgré sa constellation d’étoiles hollywoodiennes qui constituent des «ambassadeurs» de choix. Le documentaire Going Clear: Scientology. La vérité
révélée au grand jour, sorti il y a deux ans, a contribué à révéler les travers de ce mouvement religieux grâce aux témoignages d’ex-disciples. Cette série documentaire, menée par l’actrice américaine Leah Rimini, une ex-membre fervente qui a brisé ses liens avec l’Église de scientologie de façon très médiatisée, offre le même type d’exercice de déconstruction, mais sur dix épisodes. Ainsi, les témoignages d’anciens disciples et de leurs proches, mais aussi d’ex-«cadres» de l’organisation qualifiée à plusieurs reprises d’«entreprise», montrent l’emprise toxique de cette dernière sur ses membres et les moyens impressionnants mis en place pour attirer de nouveaux fidèles connus du grand public, pour améliorer l’image publique de l’Église. Le ton dramatique de la série peut parfois (voire souvent) rendre l’écoute de la série un peu pénible, mais le propos n’en est pas moins pertinent. La face cachée de la scientologie, Canal D, jeudi,
20 h
L’Anglaise et la guerre en Irlande du Nord
Les amateurs de séries britanniques et de drames de la Seconde Guerre mondiale trouveront sans doute leur plaisir dans cette courte série dramatique qui raconte l’impact de l’installation d’une base aérienne américaine en 1943, à travers le quotidien d’une famille de commerçants dont la mère est anglaise, encore considérée comme une «étrangère» qui dérange un peu trop souvent. On est loin du chef-d’oeuvre, mais c’est charmant et bien rendu. Parfait pour le creux télévisuel estival. My Mother and Other Strangers, PBS,
dimanche, 20 h