Le Devoir

Commotions : la LNH peut faire mieux, croit Kariya

- JONAS SIEGEL

P aul Kariya continue de croire que la Ligue nationale de hockey peut en faire davantage pour s’attaquer au problème des commotions cérébrales.

«Ça va dans la bonne direction, a affirmé Kariya, après avoir appris lundi son intronisat­ion au Temple de la renommée du hockey . « J’aimerais cependant qu’on en fasse davantage en matière de durée et de sévérité des suspension­s. Mais espérons que les choses continuent de s’améliorer. Si les joueurs savent que les suspension­s seront plus sévères, j’espère qu’ils décideront [de ne pas donner] ce genre de mises en échec.»

Les dirigeants de la LNH ont modifié le règlement 48.1 relatif aux coups illégaux à la tête, mais ces changement­s n’ont pas entièremen­t éliminé les coups à la tête, ni la frustratio­n et la confusion qui règnent quand des sanctions supplément­aires ne sont pas imposées.

Gary Suter, entre autres, a reçu seulement quatre matchs de suspension pour sa mise en échec à l’endroit de Kariya tout juste avant le début des Jeux olympiques de 1998. Kariya n’est pas revenu au jeu lors de cette saison.

«Quand j’étais au niveau pee-wee et que nous avons commencé à jouer avec contacts, les entraîneur­s ne vous disaient pas “Lorsque Joey aura le dos tourné, donne-lui un coup de coude à la tête et c’est un jeu légal”. À mes yeux, ça ne fait pas partie du jeu. Ça n’a jamais fait partie du jeu, ça ne devrait pas en faire partie et ça mérite des sanctions appropriée­s, affirme Kariya.

Kariya assure ne pas tenir rigueur à la LNH en raison de la façon dont sa carrière s’est terminée. Il se dit plutôt «très reconnaiss­ant» pour les 15 saisons passées avec les Ducks d’Anaheim, l’Avalanche du Colorado, les Predators de Nashville et les Blues de St. Louis. Sa réticence à participer à des activités publiques, que ce soit avec les Ducks ou avec la ligue, était plutôt motivée par le désir de préserver sa vie privée.

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