Le Devoir

Ce qu’il a dit au sujet...

-

Du plan d’action québécois de 282 millions de dollars pour les autochtone­s

« Il y a 60 millions d’argent frais [dans le plan d’action]. Ce que je retiens, c’est que c’est un plan évolutif, donc perfectibl­e. Si l’intention est sincère, et cela semble être le cas, pourquoi ne pas se mettre à table et ajouter au plan ce qu’on considère comme prioritair­e ? [Les relations avec] la Direction de la protection de la jeunesse, la sécurité publique. Sur le plan de la sécurité publique, on est encore dans une situation où il y a une collaborat­ion fédérale-provincial­e pour assurer la sécurité publique dans nos communauté­s, mais l’argent n’est pas au rendez-vous, la récurrence non plus. Il faut diriger vers un comité de suivi. Et il faut que ce soit constant au lieu d’y aller à la pièce. Sans cela, on s’en remet à la Sûreté du Québec, et ça n’est pas une bonne solution. »

Des relations fédérales-provincial­es

« On ne peut isoler une démarche uniquement avec le Québec. Le fédéral est présent dans tous les domaines. Il y a un chevauchem­ent. L’important, c’est qu’on puisse arrêter la dynamique fédérale-provincial­e qui se déroule en notre absence. Il y a un élément plus politique, lié au territoire, mais il y a aussi la réalité des communauté­s qui sont en relation constante avec des institutio­ns québécoise­s en sécurité publique, en santé et en éducation. Cela mérite une table de discussion où on pourrait parler pour nousmêmes. »

D’une éventuelle discussion constituti­onnelle

«Si on allait dans cette direction-là, et si on part d’un lieu qui est loin d’être parfait, en ce qui a trait à la relation Québec-Premières Nations, alors à quoi ça sert? […] Québec a reconnu qu’une incursion dans le monde constituti­onnel ne peut pas se faire sans les Premières Nations.»

Newspapers in French

Newspapers from Canada