Le Devoir

« Rien ne nous séparera jamais »

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Paris — Le président Emmanuel Macron a salué avec force l’amitié entre la France et les États-Unis, que «rien» ne «séparera jamais», à l’occasion du défilé du 14 juillet en saluant la présence du président américain, Donald Trump, son invité d’honneur à Paris. La France a trouvé dans son histoire des «alliés sûrs, des amis qui sont venus à notre secours» et les «États-Unis d’Amérique sont de ceux-ci, c’est pourquoi rien ne nous séparera jamais », a-t-il déclaré au terme de ce défilé qui coïncide avec le centenaire de l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale. «C’était un grand honneur de représente­r les États-Unis à cette grande parade du 14 juillet. Félicitati­ons au président Macron », a écrit sur Twitter après son départ M. Trump, dans un message illustré par une photo d’un échange avec son homologue français pendant le défilé. La grande parade a été ouverte par la patrouille acrobatiqu­e de l’US Air Force et deux avions de chasse furtifs américains F-22, aux côtés de la patrouille de France. Costumes sombres et cravates bleues, les deux chefs d’État ont multiplié les sourires et les commentair­es complices à la tribune officielle, avec leurs épouses Melania, vêtue d’une robe estivale blanche à fleurs, et Brigitte, en courte robe tailleur bleue à liseré blanc. Le défilé à pied a débuté avec des «Sammies» — surnom des soldats de l’Oncle Sam engagés dans le conflit — en costume d’époque. Cette année, les musiciens des armées ont innové puisqu’ils ont joué devant la tribune officielle un étonnant pot-pourri des partitions du duo français Daft Punk, sous l’oeil surpris du président Trump. La fanfare a aussi interprété l’hymne de la ville de Nice, Nissa la Bella.

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