SNC-Lavalin revoit ses projections à la hausse
La firme d’ingénieurs SNC-Lavalin revoit ses projections à la hausse pour l’exercice 2017, afin de tenir compte de l’acquisition de la firme britannique WS Atkins, conclue au début de juillet au coût de 3,6 milliards.
Cette transaction — la plus importante de l’histoire de l’entreprise québécoise — lui donne notamment l’occasion de réaliser une importante percée en Europe, une région qui ne représentait que 5,3% de son chiffre d’affaires l’an dernier.
En vertu des nouvelles perspectives, SNC-Lavalin s’attend maintenant à un profit ajusté provenant des activités d’infrastructures et de construction d’entre 2 et 2,20$ par action. Les prévisions précédentes s’établissaient entre 1,70 et 2 $.
Le Groupe SNC-Lavalin a annoncé jeudi un bénéfice net de 136,4 millions, soit 91¢ par action, pour le deuxième trimestre, comparativement à celui de 88,5 millions, ou 59 ¢ par action, réalisé à la même période un an plus tôt. Ce résultat comprend un gain net après impôt de 101,5 millions, ou 67¢ par action, provenant de la cession de l’immeuble du siège social de SNC-Lavalin à Montréal et d’un terrain adjacent.
Le bénéfice ajusté s’est établi à 64,2 millions, ou 43¢ par action, au deuxième trimestre de 2017, en baisse par rapport à celui de 71,4 millions, ou 48¢ par action, lors du deuxième trimestre de 2016. Les revenus totaux provenant des activités d’infrastructures et de construction ont atteint 1,94 milliard, par rapport à 2,05 milliards au deuxième trimestre de 2016. SNC a attribué cette variation à un recul des secteurs du pétrole et du gaz, de l’énergie et des infrastructures.
Son recul a été partiellement contrebalancé par un accroissement des revenus provenant du secteur des mines et de la métallurgie et de projets au Moyen-Orient. SNC a notamment souligné que le conflit au Qatar n’avait pas eu d’impact sur les activités pour l’instant.
Le président et chef de la direction, Neil Bruce, a par ailleurs parlé de « défis plus grands qu’anticipé » relativement aux retards dans l’échéancier de la construction du pont Champlain, tout en indiquant qu’il n’y avait pas en vue pour l’instant de réserves ou de réduction de valeur.
La valeur du carnet de commandes se chiffrait à 9,6 milliards à la fin de juin — un total qui ne comprend pas le carnet de commandes d’Atkins.