Les premiers réfugiés climatiques américains
Les premiers réfugiés climatiques américains reconnus comme tels sont issus d’une tribu indienne aux racines françaises et acadiennes. C’est ce que nous apprend entre autres ce documentaire français fort intéressant, dans lequel l’identité cajun est presque accessoire puisque les habitants de l’île de Jean-Charles, des Indiens Biloxi-Chitimacha, doivent quitter leur territoire, celui-ci disparaissant un peu plus chaque jour sous les eaux du golfe du Mexique. Tellement que ces insulaires, ceux qui sont déjà partis et ceux qui résistent encore (mais pour combien de temps ?), se sont fait promettre quelques dizaines de millions de dollars (toujours pas reçus) par le gouvernement fédéral pour se reloger et recréer leur communauté ailleurs, ce qui en fait officiellement les premiers «réfugiés climatiques» américains reconnus comme tels. De l’exemple de l’île de Jean-Charles, le documentaire embrasse plus large pour décrire la situation alarmante de la Louisiane, qui perd chaque jour un peu plus de terrain sur les eaux (l’équivalent d’un terrain de football toutes les heures!), sur les causes de ce phénomène plus qu’inquiétant, et sur les quelques solutions envisageables pour freiner la disparition de ce territoire singulier, et par le fait même, les riches cultures de toutes sortes qui l’ont forgé. Les naufragés de l’île de JeanCharles, ICI RDI, mardi,
20h