Le Devoir

Le hockeyeur Paul Byron s’est entraîné tout l’été pour devenir plus fort

- MICHEL LAMARCHE à Brossard

Les amateurs de pools de hockey ont probableme­nt constaté que plusieurs publicatio­ns spécialisé­es hésitent à donner autant de points à Paul Byron que les 43 qu’il a accumulés en 2016-2017. Comme quoi pour le rapide et combatif attaquant du Canadien de Montréal, plus ça change, plus c’est pareil.

Loin de s’en formaliser, Byron a plutôt mis les bouchées doubles au cours de l’été, qu’il a passé à Montréal. Il a ainsi pu vivre la frénésie du Grand Prix du Canada de F1 pour la toute première fois de sa vie. Mais il a surtout passé beaucoup de temps en gymnase pour donner plus de tonus à son physique, afin de passer à travers l’exigeant calendrier de 82 matchs.

«Je me suis entraîné cinq jours par semaine avec les préparateu­rs physiques de l’équipe, et ils ont conçu un programme d’entraîneme­nt visant à m’assurer de rester en santé et de ne pas subir de blessures pendant la saison. L’objectif n’était pas autant de grossir que de devenir plus fort pour gagner plus de batailles à un contre un dans les coins contre des défenseurs de la trempe de Shea Weber, et pour qu’il soit plus difficile de m’éloigner de la rondelle », a expliqué Byron, qui fait osciller le pèse-personne à 162livres, comparativ­ement à 158 il y a un an.

L’entraîneur-chef Claude Julien a été témoin de tout le sérieux que Byron a consacré à son entraîneme­nt, et constate que le patineur d’Ottawa s’est bien préparé.

«Je suis venu ici à quelques reprises durant l’été et je l’ai vu s’entraîner à Brossard. Paul est un gars qui est capable de bien s’évaluer lui-même. Il voit ce qui lui a procuré du succès, mais aussi ce qui lui a donné de la difficulté. Peu importe ce dont on a parlé à la fin de la saison, il avait une bonne idée de ce qu’il voulait faire, et il avait totalement raison», a mentionné Julien lors de son point de presse, vendredi après-midi.

Un exemple de déterminat­ion

Deuxième buteur chez le Canadien en 2016-2017 avec 22, et seul autre joueur après Max Pacioretty à avoir franchi ce plateau au sein de l’équipe, Byron sait qu’il a livré un rendement au-delà des attentes la saison dernière. Toutefois, ses pensées pendant l’entre-saison ont davantage porté sur la fin en queue de poisson du Tricolore que sur ses propres exploits.

«La sensation de déception en avril est probableme­nt l’aspect auquel j’ai le plus pensé. Qu’est-ce que j’aurais pu faire de plus pendant les séries pour être meilleur? Qu’aurions-nous pu faire, comme équipe, pour être meilleurs? De voir les Sénateurs battre les Rangers et passer à un but de participer à la finale de la Coupe Stanley alors que nous aurions pu être dans leur position… a-t-il énuméré. Je crois que nous aurions pu battre les Rangers, mais au bout du compte, ils ont été meilleurs que nous pendant la série, a-t-il enchaîné. Les équipes sont tellement d’égale force et, pour cette raison, il est important de connaître du succès au bon moment. Malheureus­ement, nous n’avons pas marqué assez de buts pour récolter les victoires dont nous avions besoin. »

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RYAN REMIORZ LA PRESSE CANADIENNE Paul Byron a mis les bouchées doubles à l’entraîneme­nt au cours de l’été, qu’il a passé à Montréal.

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