Faire son chemin, bien accompagné
Quand on demande à un professeur, un étudiant ou un diplômé de l’UQAM de décrire l’établissement en quelques mots, les qualificatifs «inclusif», «ouvert» et «humain» reviennent souvent. Le 4 novembre, lors de la journée portes ouvertes de l’université, ce
Au cours de la journée portes ouvertes, des étudiants et professeurs qui ont l’UQAM tatouée sur le coeur seront sur place pour répondre aux questions du public et parler de leur expérience.
La professeure Lucie Lamarche est de ceux qui manifestent une fierté évidente à être uqamiens. Cette enseignante en sciences juridiques a mis les pieds à l’UQAM pour la première fois en 1982, en tant que chargée de cours. Après quelques allers-retours, elle y est restée, adhérant complètement à la mission de l’université : «Le pari d’inclusivité de l’UQAM, qui va toujours chercher dans les coins les étudiants qui n’ont pas des parcours linéaires et qui ont quelque chose à partager, qui colle la formule pédagogique avec les besoins et les particularités de ces étudiants, c’est encore présent. Ça donne une culture uqamienne, une couleur particulière à la pédagogie et à l’expérience étudiante. La mission de l’université — quoiqu’il arrive qu’on la perde de vue —
est de toujours mettre les étudiants au centre de nos actions. Je pense que l’UQAM a réussi, on pourrait dire contre vents et marées dans certains cas, à sauver ça.»
Pour la professeure Lamarche, la mission inclusive de l’UQAM n’exclut pas l’excellence, comme elle l’a déjà
entendu dire: «Ça contribue à l’excellence ! Pour moi, c’est une valeur ajoutée d’avoir différentes expériences dans un groupe cours: l’étudiant plus jeune, l’étudiant mature et l’étudiant étranger. Ça joue sur la pédagogie parce qu’on espère mettre en relation tous ces étudiants. Je pense aussi que c’est ça, la signature de l’UQAM.»
Attirer des étudiants… avec des étudiants
L’UQAM compte aussi sur les étudiants pour donner l’envie aux visiteurs de devenir
uqamiens. «Il y a un intérêt croissant de la part des visiteurs à rencontrer des étudiants lors des journées portes ouvertes», soutient Francine Njoh-Ebengué, conseillère en recrutement étudiant à l’UQAM. Le public aime en effet recueillir différents témoignages pour se faire une tête sur l’école visitée. Ainsi, le 4 novembre, des étudiants ambassadeurs accueilleront le public pour répondre à ses questions et pour participer à des activités de promotion. D’autres ambassadeurs vont créer du contenu permettant de faire vivre les moments forts de la journée portes ouvertes sur les réseaux sociaux.
D’autres encore veilleront à l’interactivité de la journée portes ouvertes. Les visiteurs se feront entre autres proposer, au kiosque des étudiants de la maîtrise en communication, de jouer à quatre jeux, en activant une manette géante, qui illustrent des concepts et des théories issus d’études des jeux vidéo. L’UQAM veut aussi mettre l’accent sur le côté pratique de ses formations, avec des visites guidées des laboratoires scientifiques, des studios de cinéma, de la salle des marchés, d’ateliers de design de l’environnement et graphique, et en présentant des démonstrations de robotique.
De plus, de nouveaux programmes seront présentés, tels que le baccalauréat en informatique et systèmes électroniques, le baccalauréat en action culturelle, le diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en droit du travail et de la protection sociale et le DESS en droits de la personne.
L’héritage de l’UQAM
La journée portes ouvertes sert aussi à montrer ce que
peut apporter l’UQAM à un étudiant au-delà des cours magistraux. Marianne Archambault, étudiante au baccalauréat en développement de carrières, est ambassadrice étudiante. Elle apprécie l’aspect pratique de son expérience à l’UQAM : «Il y a un bon équilibre entre le théorique et la pratique. Dans mon programme, par exemple, on a des ateliers, on rencontre de vrais clients, on fait des stages. On devient des personnes prêtes à intégrer le marché du travail. C’est super dynamique!»
Pour Martine Gariépy, Marie-Soleil L’Allier, Sophie Maccario et Andréanne Laurin, propriétaires de l’Épicerie écologique zéro déchet LOCO, l’UQAM fut le début d’une belle aventure entrepreneuriale. Les quatre femmes, diplômées en sciences de l’environnement, ont mis à profit leurs connaissances pour démarrer une entreprise écoresponsable. Elles ne sont pas ambassadrices comme Marianne Archambault,
mais elles n’hésitent pas à raconter à quel point elles ont été soutenues par l’UQAM dans le démarrage de
leur entreprise. « Nos études ont fait en sorte qu’on avait le goût de changer les choses dans notre communauté. On avait vraiment envie de s’impliquer et on se demandait quoi faire concrètement. C’est comme ça qu’est née l’idée de l’épicerie. Le fait d’avoir démarré LOCO en étant à l’université nous a permis d’avoir une belle visibilité. On a aussi eu des bourses et du mentorat. Il y a eu une belle coopération entre les facultés pour nous aider. Nous avons été très encouragées dans la création de notre entreprise », confie Martine Gariépy.
Briser l’isolement
L’UQAM compte 43 000 étudiants, dont 3500 étrangers provenant de 96 pays. Le nombre d’étudiants étrangers à l’UQAM, comme au Québec, est en constante hausse.
Ainsi, l’UQAM offre de nombreux services pour encadrer cette population étudiante. Le 4 novembre, des agents d’admission et conseillers en information scolaire et professionnelle seront présents au campus principal de l’UQAM pour répondre, entre autres, aux questions sur la reconnaissance des diplômes des individus ayant fait des études hors Québec.
La population étudiante étrangère constitue une richesse pour l’établissement,
selon Lucie Lamarche. «La population étrangère actuelle est très qualifiée quand elle arrive. Elle émule un groupe cours parce qu’elle a beaucoup à partager. En même temps, les méandres de l’immigration et le contexte politique global actuel font qu’elle affiche une certaine fragilité. L’UQAM, je trouve, investit beaucoup dans les services aux étudiants étrangers, soutient-elle. Ce n’est pas seulement faire comprendre l’informatique, la bibliothèque, le règlement sur les études, c’est vraiment être attentif à toute une gamme de besoins. Ça va de la fragilité des documents à la fragilité psychologique, aux coups durs qu’on peut encaisser quand on arrive dans un autre environnement. L’équipe de vie étudiante fait un très bon boulot là-dessus. »