Laboratoire pour citoyens engagés
Dans cette petite école bilingue qui compte un peu plus de 1000 étudiants, l’accent est mis sur la qualité des interactions et des relations. Avec ses valeurs spirituelles, humanistes, d‘ouverture sur le monde et d’engagement, l’Université Saint-Paul souh
L’être humain est au coeur de tous les programmes proposés par l’Université SaintPaul. «La source des maux dans le monde, il y a de fortes chances que ce soit l’être humain, et l’être humain doit faire partie de la solution. Ça commence par une meilleure connaissance de nous-mêmes, de nos limites, de notre potentiel, autant en tant qu’individus qu’en tant que collectivité. On travaille beaucoup là-dessus. Nous, c’est la transformation sociale qui nous intéresse. C’est de travailler sur les injustices et d’essayer de faire mieux. D’essayer de bâtir des ponts», explique la rectrice de l’établissement, Chantal Beauvais. Communications sociales, éthique publique, études de conflits, relations humaines et spiritualité font partie des programmes phares offerts par l’université.
Claudia Beaudry est diplômée en communications sociales. Sa formation à l’Université Saint-Paul lui a entre autres permis de saisir toute l’importance de l’intention derrière un message. «C’est l’une des premières universités à avoir donné un cours d’éthique sur les médias sociaux. On analyse les médias sociaux, on parle des communications dans un environnement social, de comment les individus vont être capables de transmettre de l’information claire, mais aussi de transmettre l’émotion derrière l’information, pour avoir un meilleur contact avec les gens. C’est vraiment pratique de comprendre comment les gens vont réagir à un message. On explore le côté psychologique, anthropologique, sociologique de la communication.»
Ententes d’arrimage
Claudia Beaudry a obtenu son diplôme l’an passé. Durant ses études, elle a profité d’une entente d’arrimage entre le collège La Cité et l’Université Saint-Paul. Cela signifie qu’elle a étudié deux ans en relations publiques à La Cité et deux ans en communications sociales à l’Université Saint-Paul. «En quatre ans, j’ai pu réaliser mes études collégiales et universitaires. Ça m’a permis de gagner du temps et d’économiser de l’argent», fait-elle valoir. La rectrice Chantal Beauvais affirme que Saint-Paul est l’une des universités qui ont le plus grand nombre d’ententes d’arrimage avec des collèges en
Ontario. « Cette année, près de 10% de nos étudiants proviennent d’ententes d’arrimage. Ces ententes font en sorte que ça diminue le nombre de crédits que vous devez faire à l’université pour obtenir votre diplôme. Ça peut être très intéressant pour des étudiants qui ne veulent pas poursuivre au niveau universitaire parce qu’ils ne veulent pas s’endetter. » L’Université SaintPaul a actuellement des ententes d’arrimage avec huit collèges, dont le cégep de l’Outaouais.
Nouveau décor, nouvelle école
La journée portes ouvertes du 18 novembre sera l’occasion pour le public de découvrir le nouveau décor de Saint-Paul. «Des rénovations majeures ont été réalisées, surtout dans les lieux fréquentés par les étudiants: salle de vie étudiante, lieux de collaboration, cafétéria, local de l’association étudiante et un espace de 5000 pieds carrés qui sert de salle d’exposition temporaire mais qui peut avoir d’autres usages. J’ai hâte que les lieux soient complètement aménagés. Ça va être super beau!» raconte Mme Beauvais avec fierté. L’aménagement de l’Atelier d’innovation sociale Mauril-Bélanger fait aussi partie du projet de rénovation. Il s’agit d’un local de formation, de collaboration et de démarrage d’organisations sociales qui servira principalement aux étudiants de la toute nouvelle école de l’établissement: l’École d’innovation sociale Élisabeth-Bruyère.
La satisfaction au rendez-vous
Les résultats du sondage de l’Enquête nationale sur la participation étudiante 2017 montrent que le travail effectué pour satisfaire les étudiants de Saint-Paul porte leurs fruits. «Nos étudiants de dernière année, à 96 %, qualifient leur expérience à l’université d’excellente ou de bonne. C’est nettement supérieur à la moyenne ontarienne », relate Mme Beauvais, qui croit que ces bons résultats sont entre autres attribuables à la qualité de l’environnement et des interactions.
« Nos étudiants de dernière année, à 96%, qualifient leur expérience à l’université d’excellente ou de bonne