La tendance des mises en chantier d’habitations a ralenti
Ottawa — La cadence des mises en chantier d’habitations a ralenti au Canada en septembre comparativement au mois d’août, mais elle est demeurée au-dessus de 200 000 pour un quatrième mois consécutif.
La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a indiqué mardi que le taux annuel désaisonnalisé des mises en chantier avait glissé à 217 118 unités en septembre, alors qu’il était de 225 918 unités en août. Le taux des mises en chantier dans les centres urbains — les condos, édifices à logement et autres habitations du genre — a reculé de 10,7% dans le segment des logements collectifs, où il s’est chiffré à 131 388. Cela a plus que contrebalancé l’augmentation des mises en chantier de maisons individuelles. Ces dernières ont grimpé de 8,2 %, pour s’établir à 67 522.
Au total, dans les centres urbains, les mises en chantier ont diminué de 5,1 % pour s’établir à 198 910 en septembre.
Robert Kavcic, économiste principal à la Banque de Montréal, a souligné que les investissements dans la construction résidentielle avaient progressé de nouveau au troisième trimestre, après avoir enregistré un déclin modeste au deuxième. «Les activités de mises en chantier au Canada demeurent robustes, appuyées par la plus forte croissance démographique en 25 ans», écrit M. Kavcic dans un rapport.
La moyenne mobile de six mois du nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier a glissé à 214 821 en septembre, comparativement à 220 573 en août, a précisé la SCHL.
Au Québec, le rythme annualisé des mises en chantier pour l’ensemble de la province s’est chiffré à 43 736 en septembre. Il s’agit d’un rythme supérieur à celui de 40 564 enregistré au trimestre précédent. Ce résultat, comme ceux relativement élevés des trimestres précédents, est attribuable au dynamisme du segment des logements collectifs, notamment dans la catégorie des appartements locatifs, où les mises en chantier sont demeurées soutenues à Montréal et à Québec. Compte tenu de la forte activité observée jusqu’à présent, le Québec affichera sans doute une hausse des mises en chantier en 2017, estime la SCHL.