Le Devoir

Malgré le pire début de sa carrière, Price ne s’arrête pas à ses statistiqu­es

- MICHEL LAMARCHE à Brossard

Si les nuits de Carey Price sont un peu plus courtes qu’il ne le souhaitera­it, c’est peut-être à cause de ses nouvelles responsabi­lités de papa. Ce qui semble sûr, c’est qu’il ne perd pas le sommeil à cause de ses statistiqu­es personnell­es, car les statistiqu­es ne sont pas son dada.

Le gardien du Canadien de Montréal l’a clairement fait savoir aux journalist­es qu’il a rencontrés à quelques heures du départ de l’équipe vers le Minnesota pour l’affronteme­nt de jeudi contre le Wild.

Après avoir assisté du banc des joueurs à la victoire d’Al Montoya contre les Sénateurs d’Ottawa lundi, Price sera de retour devant les filets des siens.

Pour Price, ce sera l’occasion d’amorcer novembre sur une note positive après un mois d’octobre pour le moins difficile. Il faut reculer jusqu’à la saison 2009-2010 pour lui trouver un début de campagne aussi difficile.

Cette saison-là, Price avait terminé le premier mois du calendrier régulier avec un dossier de 2-5-0 (,286), une moyenne générale de 3,44 et un taux d’arrêts de ,889. Cette année, Price a terminé octobre avec une fiche de 3-6-1 (,350), une moyenne de 3,64 et un taux d’ef ficacité de ,883.

Mais comme Price ne se préoccupe pas de ses statistiqu­es individuel­les, ce sont des détails qu’il ignore probableme­nt. «Je n’ai jamais été “un gars de statistiqu­es”, même lorsqu’elles étaient les meilleures dans la ligue. Ça n’a aucune importance pour moi», at-il lancé lorsqu’un journalist­e lui a demandé comment il vivait avec ses statistiqu­es.

«Ce qui importe, c’est comment vous vous sentez et comment vous vous préparez pour chaque rencontre.»

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