Le Devoir de philo et le pouvoir des livres
Ce n’est pas souvent que je réagis aux articles du Devoir. Mais après avoir lu le texte de David Santarossa («Un enseignement pour sortir l’élève de sa quoti- je ne pouvais pas m’empêcher de vous écrire pour exprimer mon accord avec ses propos. Ce texte devait être une lecture obligatoire pour tous les fonctionnaires du ministère de l’Éducation. En effet, s’isoler avec un bon livre et plonger dans un monde exotique, dans une mentalité, un contexte géographique ou une époque différente est tellement salutaire pour notre quotidienneté. C’est n’est pas limité à Camus, car les livres, les bibliothèques et les enseignants ont joué un rôle de premier plan dans les oeuvres d’écrivains comme l’Espagnol Carlos Ruiz Zafon, le Chilien Luis Sepúlveda ou le Cubain Leonardo Padura. Mais, aujourd’hui, on a tendance à tourner le dos à cette approche, visant les connaissances acquises à travers la tablette et cherchant une application pour ces connaissances. Dommage pour notre civilisation.
P.-S.: Si la société en général tourne le dos à ce type de connaissances, je dois vous dire que votre nouveau cahier du week-end remplit le vide. Quel plaisir de s’asseoir le samedi matin et de se perdre dans ce luxe d’information, de culture et d’ouverture sur le monde!
Félicitations! Daniel Hickey Blainville, le 12 décembre 2017