Se souhaiter l’harmonie
En ce début de la nouvelle année, il est de coutume de souhaiter des voeux à notre famille et à nos proches. Nous désirons tous et toutes qu’un monde meilleur puisse enfin advenir, que la paix s’instaure véritablement et durablement entre les humains et les pays et que la justice sociale et économique règne partout sur la planète. Ces souhaits peuvent paraître illusoires et même utopiques dans le monde dans lequel nous vivons.
Mais si, cette volonté de bâtir une société plus juste et harmonieuse, nous la mettions en pratique dès aujourd’hui, au quotidien, tout de suite et sans attendre? Je prends un exemple bien concret: sur la route, je souhaite ardemment que mes compatriotes prennent conscience que la vitesse ne sert à rien, qu’ils respectent le Code de la sécurité routière et qu’ils cessent des manoeuvres dangereuses qui menacent leur vie et celles des autres. Est-ce irréaliste de demander aux automobilistes d’être courtois, polis et surtout patients au volant?
Il me semble que les automobilistes contribueraient au bonheur collectif s’ils changeaient leur mentalité avant même de rouler en pratiquant systématiquement ce petit rituel: ils prennent une grande respiration, se calment et emmagasinent une bonne dose de patience. Je suis témoin tous les jours de conduites dangereuses, de vitesses excessives, d’impatience (entre autres, on me «colle au derrière», comme on dit, et cela très souvent) et de rage au volant. Ces comportements mettent en danger la vie de ceux et celles qui circulent sur la route, mais aussi les piétons, les cyclistes, etc.
Un monde meilleur commence par des gestes concrets et des attitudes responsables envers soi et les autres. Cessons de mettre en cause autrui et prenons de bonnes résolutions pour établir la paix et l’harmonie sur les routes du Québec et dans les rues de nos quartiers. J’invite donc les automobilistes à prendre trois résolutions du Nouvel An: conduire prudemment, réduire la vitesse et rester courtois. Qui veut s’engager avec moi à tenir ces promesses pour la nouvelle année et les années à venir? Richard Chartier Laval, le 2 janvier 2018