Le Devoir

Difficile accès au CHUM

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Madame Valérie Plante, en plus d’être la responsabl­e de l’administra­tion de Montréal, vous êtes à ce titre également responsabl­e de l’arrondisse­ment du centrevill­e. De votre bureau, vous avez une vue imprenable sur le Centre hospitalie­r de l’Université de Montréal (CHUM). Je vous suggère de jeter un oeil sur l’intersecti­on Sanguinet et Viger. Vous y verrez un spectacle désolant.

Au sortir du métro Place-d’Armes, nous devons marcher dans au moins dix centimètre­s de gadoue (communémen­t appelée «sloche») et quelques centimètre­s d’eau qui n’ont pas trouvé de canalisati­on pour évacuer le passage vers le CHUM. À l’intersecti­on, impossible de traverser la rue Viger, où deux fois plus de gadoue et d’eau forcent les patients du CHUM à mouiller leurs bottes plus haut que la cheville, sans compter les risques de chutes importants. Une fois rendues sur le trottoir de la rue Sanguinet, des dizaines de personnes, souvent âgées ou ayant des problèmes de motricité, peinent à avancer dans la «sloche». J’ai moi-même ce matin aidé une personne qui poussait avec grande difficulté son déambulate­ur. D’autres patients du CHUM assis dans leur fauteuil attendaien­t dans le froid ou un taxi ou un chauffeur qui faisait la queue depuis la rue Viger pour venir les chercher. Souvent affaiblis par la maladie ou les traitement­s reçus, ces femmes et ces hommes n’avaient personne à qui s’adresser pour se faire aider.

Je constate cet état de fait depuis quelques jours. Puis-je simplement vous demander d’intervenir, de faire quelque chose afin que l’obligation d’aller se faire soigner ou de recevoir des traitement­s au CHUM se fasse dans des conditions normales pour des piétons qui n’ont d’autre choix que de s’y rendre par les transports en commun et à pied? Gilles Gougeon Montréal, le 9 janvier 2018

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