DIX ROMANS À SURVEILLER
Une vie sans fin (Grasset) : dixième roman de Frédéric Beigbeder, où il est question d’immortalité sur fond d’avancées technologiques. Et vous avez eu beau temps (Seuil): l’auteur de La première
gorgée de bière, Philippe Delerm, recense les petites phrases du quotidien lancées sans y penser, mais qui parfois frôlent la perfidie.
Microfictions 2018 (Gallimard) : une brique de plus de 1000 pages signée Régis Jauffret, qui propose 500 courts récits plutôt grinçants nourris du quotidien et de l’air du temps.
La punition (Gallimard) : Maroc 1965, près d’une centaine d’étudiants sont placés en détention à la suite de manifestations pacifistes. Leur emprisonnement assorti de mauvais traitements durera 19 mois. Le narrateur qu’incarne le Prix Goncourt Tahar Ben Jelloun est l’un deux.
Pactum salis (Finitude) : une histoire d’amitié improbable entre deux hommes aux différences marquées, deuxième roman très attendu d’Olivier Bourdeaut, après son enchanteur En attendant Bojangles, écoulé à 500 000 exemplaires.
Les spectateurs (POL): l’exil et le secret sont au centre de ce roman de Nathalie Azoulai, lauréate du prix Médicis en 2015 pour Titus n’aimait pas Bérénice.
Massif central (L’Olivier) : l’histoire d’un homme en fuite, qui vit dans la crainte d’être tué par l’ami qu’il a trahi. Signé Christian Oster, Prix Médicis pour Mon grand appartement, paru en 1999.
Une longue impatience (Notabilia) : Gaëlle Josse dresse le portrait d’une femme dévorée par l’attente de son fils de 16 ans, disparu au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Les bouées jaunes (Stock) : l’exdirecteur des Cahiers du cinéma
Serge Toubiana rend hommage à sa compagne morte d’un cancer du poumon à 61 ans, la talentueuse écrivaine Emmanuèle Bernheim.
Et moi, je vis toujours (Gallimard): roman posthume de l’académicien Jean d’Ormesson, mort le 5 décembre dernier. Un voyage dans le temps et dans l’espace, qui se donne à lire comme «une sorte d’autobiographie intellectuelle de l’auteur», selon son éditeur.