Prêt pas prêt
L’été dernier, Marie Marquis, professeure titulaire au Département de nutrition de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, a réalisé une collecte de données lors de l’activité Croque-insectes qui se déroulait à l’Insectarium de Montréal. Voici quelques observations qui en sont ressorties…
Les enfants semblent particulièrement ouverts à l’idée de manger des insectes. «Si un ménage se met à ajouter des insectes à son alimentation, il y a fort à parier que les enfants ont un rôle déterminant à y jouer», estime Mme Marquis.
71 % des gens interrogés voulaient en apprendre davantage sur les bienfaits de la consommation d’insectes ainsi que sur les bénéfices et les risques sur le plan environnemental.
10% des gens interrogés étaient catégoriques: ils ne voudraient jamais manger d’insectes, peu importent les bienfaits de ceux-ci.
Les vidéos de gens en train de se délecter d’insectes répugnent certains consommateurs. Chez les personnes sondées, 49% ont indiqué avoir visionné ce genre de vidéos par le passé et avoir été dégoûtés, alors que 38% ont dit avoir eu envie de tenter l’expérience à la suite du visionnement.
Parmi les choses que les répondants souhaitaient voir arriver le plus tôt possible dans la société, on retrouvait: de la nourriture pour animaux de compagnie à base d’insectes, des repas à base d’insectes dans les menus des restaurants et des camions de rue, ainsi que des émissions de cuisine à la télévision qui montrent comment apprêter des insectes.