En attente du CRTC
En août dernier, le gouvernement Trudeau a demandé au CRTC de réévaluer sa décision d’abolir un financement important du vidéoclip québécois. L’organisme fédéral avait jusqu’au 23 janvier pour récolter les interventions des acteurs du milieu. « On est à l’étape où on va regarder les commentaires, et vont s’en suivre les prochaines étapes du processus, dit Céline Legault, du CRTC. On n’a pas de date en ce moment.» La nécessité d’une audience sur le sujet n’est pas non plus déterminée.
Dans son mémoire, l’ADISQ a proposé de demander à l’ensemble des chaînes de se répartir le financement du clip en consacrant à un fonds 1 % de leurs dépenses destinées aux « émissions d’intérêt national ». « Ça représentait environ 1 million de dollars, estime Solange Drouin, d.g. de l’ADISQ. Et on souhaiterait que ce millionlà soit dirigé par Musicaction. »
Dans sa réplique officielle au CRTC, le Groupe V estime que la proposition de l’ADISQ « créerait un dangereux précédent, sans compter qu’elle obligerait l’ensemble de ses services à consacrer une partie de leurs dépenses en programmation canadienne au financement de contenus qui ne lui sont pas spécifiquement destinés ».
En attendant, une mesure temporaire financée à même le Fonds Radiostar a été mise sur pied pour compenser la fin du Fonds Remstar.