Le classique à l’honneur
Les amoureux de musique classique seront servis cet été avec les camps musicaux axés sur ce style de musique. Existant depuis 52 ans, le Camp musical Père Lindsay, situé au lac Priscault, à Saint-Côme, invite les jeunes à se dégourdir tout en développant leur talent musical. «La philosophie du père Lindsay [fondateur du Festival de Lanaudière] était de développer la musique dans un environnement sain où les jeunes peuvent bouger», affirme Marie-Christine Coulombe, directrice du camp. Du 24 juin au 18 août, quatre sessions de deux semaines leur sont offertes. La première s’adresse aux jeunes de 8 à 17 ans et les autres aux 9 à 17 ans.
L’Académie Orford Musique
Au pied du mont Orford, se tient depuis des années le camp Orford Musique. Ici, les jeunes de 17 à 30 ans ont la chance de perfectionner leur instrument sous la supervision de professeurs réputés. N’accède pas qui veut au camp, car il y a des auditions. «Les étudiants doivent envoyer un enregistrement de leur cru par YouTube, et une sélection se fait par la suite », précise Marie-Michelle Raby, coordonnatrice des admissions. Les camps durent une semaine, mais l’étudiant peut y rester le nombre de semaines qu’il désire. Pour la troisième année, l’Académie décernera les prix Orford Musique durant la semaine du 6 au 10 août, durant laquelle se déroulent les demifinales et les finales devant public.
L’École d’été sur le chant choral
Depuis 2000, l’Université de Sherbrooke offre aux amoureux du chant choral l’occasion de parfaire leur art sous la supervision du chef de choeur Robert Ingari. «Les intéressés doivent passer une audition auprès du chef », prévient Chantale Dodier, conseillère pédagogique à l’École de musique de l’Université de Sherbrooke. D’une durée d’une semaine, du 2 au 8 juillet, ce camp donne droit à quatre crédits (l’étudiant doit s’inscrire au préalable à un microprogramme de l’École de musique) et se termine par un concert le 8 juillet à l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac.